Tendance

Beauté, grandeur, être le meilleur, être parfait….
Telles semblent être les objectifs que nous matraque quotidiennement notre société parfaite.
Tout le monde doit être beau, tout le monde doit être joli, sportif, élégant, branché, mode, tendance !

Le maître mot : tendance !

Tout est tendance : sport, alimentation, loisirs, mode de vie, métier, habillement, distractions,…

Nous sommes en permanence orientés dans nos choix par tout un processus publicitaire, relayé par le bouche à oreille.
Nous nous sentons de suite hors sujet dès que nous ne rentrons pas dans ce moule ; Et pourtant ?
Quel mal y a t’il ?
N’est-ce pas les différences qui créent l’enrichissement ?
N’est-ce pas les différences qui génèrent la discussion ?
Quels seraient nos échanges si nous étions tous semblables ?

Certes, nous sommes semblables mais différents. Nos vies, nos loisirs, nos façons de penser sont différents.
Pourquoi obéir à ces modes successives ?
Apprenons d’abord à être nous-mêmes avant, apprenons d’abord à constituer notre propre expérience, à savoir analyser, juger, décider de par nous-mêmes. Apprenons à vivre tout simplement. Sachons faire nos choix librement, en fonction de nos envies, de nos humeurs.

Sachons surtout accepter la différence, les différences.
Sachons accepter l’autre tel qu’il est et ne cherchons pas en faire un clone de nos idéaux.

Construire dans la différence c’est s’enrichir mutuellement, quelle que soit la relation, amicale, sentimentale, amoureuse. En résumé, apprenons à être humain, un être humain doté d’un cerveau pour analyser, d’un cœur pour aimer. Laissons de côté les sentiments de haine trop facile, trop bestiaux, laissons notre cœur s’ouvrir et parler, prenons du plaisir à sourire, à aimer, à rendre heureux par un témoignage de sympathie, par des gestes oubliés : tenir une porte, laisser passer quelqu’un, dire bonjour, au revoir, merci, demander des nouvelles, savoir féliciter, dire un compliment… Toutes ces choses oubliées, écrasées par nos modèles de réussites socioprofessionnelles…

Tiens, j’y pense tout à coup : et si cela devenait tendance ?

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