Au revoir !

Voilà, le temps est venu de prendre congés. « Tourner la page, changer de paysage » disait Nougaro. Beau et facile.

Voilà, enfin ce soir, une réponse de ta part, ferme, définitive, sans équivoque aucune.
Voilà, ma journée aujourd’hui. Mal démarrée, mal engagée, des soucis de boulots, des soucis de vie, de santé, je suis parti chercher du réconfort et un espoir près de toi. Usé, fatigué, j’ai percé tes murs, fixé tes étagères dans ton chez toi qui ne sera plus jamais mon chez nous. Bien sur j’ai râlé, énervé par ma journée, plus qu’à râler après toi, ces raleries de raleur invétéré étaient des appels au secours des mains tendues… Jamais prises, jamais relevées. Bien sur, tes mots lâchés ont percuté, bien sur j’ai compris. J’ai enfin compris ce soir ce que je me refusais de voir. C’est moi qui ait rompu de fatigue de lassitude, c’est moi qui revient, qui supplie, c’est toi qui rejette. Je ne suis plus un amour, je dois être un ami. Pourtant, depuis cette terrible date, j’ai morflé, réfléchi, enfin compris que mon amour pour toi était bel et bien là, bel et bien grand, tandis que toi tu faisais le chemin inverse. Nouvelle vie, nouvel appartement pour toi, nouvelle vie… pour moi.

Et voilà encore une année de 7, (tiens je vais le rajouter à mon texte des chiffres).
67, maladie, 77, décès de ma grand-mère d'adoption, 87 décès de mon grand père maternel, 97, séparation, 2007, genou, mâchoire, sang qui s’appauvrit, séparation, boulot….
Voilà mes 7 de malheurs…

En écrivant mes textes, j’ai réalisé combien tu ne savais rien de moi, tandis que je savais beaucoup de toi. Petite fille blonde filmée en super 8, combien tu m’as émue, combien je t’ai aimé et combien je t’aime. Ce soir, tu n’as pas vu mes larmes, tu n’as pas compris le drame de notre vie, ou bien, tu l’as trop bien compris.

Ma vie est encore a une phase difficile, un virage serré que je ne sais pas négocier. Sortie de route ? Peut-être, sûrement. Trop de paramètres font que je ne suis plus maître de moi-même : amour, santé, travail… Tout fout le camp.
A quoi me sert ma maison, mes voitures, l’océan sans toi ?
A quoi bon respirer si ce n’est pas ton parfum ?
A quoi bon espérer un rétablissement si c’est pour mieux vivre ton absence ?
A quoi bon ?

Tu m’as invité dimanche dernier à ton anniversaire. Rappel des goûter d’enfants dans le petit salon ou bien rappel de nos années passées ? Je t’avoue être bien plus faible que toi dans cette situation là. Ce soir j’ai compris que je ne serais plus.

Je te souhaite plein de bonheurs, petits et grands, des joies des richesses. Tu es belle et tu le mérites, tu es intelligente, et tu as beaucoup mûrie ces derniers mois. J’avoue en être stupéfait. Bravo, j’en suis fier. Promets moi simplement une chose, mon amour, mon bel amour, ma zazounette adorée, oublie-moi et vis ! Combien je te souhaite de trouver celui qui saura t’aimer bien plus que moi, bien plus que tu n’imagines, celui qui te donnera l'envie d'être mère.
Désolé d’y avoir échoué.
A tous, belle vie !
A tous, plein de bonnes choses…


Bisous ma zazounette, je t’aime.

Aucun commentaire: