Une ile,
Sentiment de liberté
ou de prison,
On y vit
détaché mais aussi attaché par les horaires des bateaux,
Les sentiers
où se perdent les vacanciers, les habitués se faufilent dans leurs dédales
Le temps s’égrène
lentement, tantôt la cloche de l’église, tantôt la corne du roulier
Il y a les
silences, les ambiances, les lumières à jamais changeantes,
Il y a ce sentiment
d’abandon et de s’y retrouver,
Loin des
agitations, des bruits, des courses effrénées,
Le regard
perdu dans les couleurs, les tons irisés,
Les oreilles
guettant les cris des oiseaux, le chant du vent,
Les senteurs mêlant
les embruns et les différentes floraisons
Le cœur ralentit
puis s’emballe, le pas ralentit puis se presse
Parfois une
ondée, parfois un coup de vent
Toujours un
endroit pour s’abriter,
Toujours un
endroit pour rêver
Toujours mille
plaisirs
Une ile, au
fond, c’est simplement envoutant et magique
Une ile au
fond, c’est être soi
Qui tu es ?
Le temps.