Histoire

Encore un texte ?
Boulimie d’écriture, trop plein de lettres, besoin d’exprimer des sentiments, des révoltes, des envies, des chagrins, envie d’écrire aussi ! Et oui, on y prend goût !
Ai-je donc atteint l’âge symbolique à défaut de canonique ou l’être humain veut laisser une trace de notre passage ici bas ? Et d’ailleurs, pourquoi ici bas ? Y a t il un ici haut ?
Peu importe les rêves, les croyances, les philosophies, il est toujours plus gai d’avoir une espérance de lendemain dès lors que nous savons que nos vies ont un terme. Enfant, je rêvais d’être immortel, fasciné par Highlander, traversant les époques sans encombre ou presque. Est-ce là mon goût de l’Histoire ?

Histoire, cette matière indigeste qu’on ingurgite aux enfants. Histoire, cette matière passionnante pour qui sait la comprendre et non l’apprendre. Je dis souvent, que l’histoire est comme la ratatouille : Enfant, nous n’aimons pas, adultes, nous apprécions. Bien sur, tous les goûts sont dans la nature, et il y a eu, il y a et il y aura des enfants et des adultes pour me contredire. Je ne recherche pas une unanimité ou un consensus, j’exprime mon opinion, mes opinions. Histoire. Domaine fascinant, des périodes différentes pour des goûts différents. Des lieux et des Hommes, des vies, des destins en tout genre.

D’abord fasciné par les Romains, les Gaulois, les Egyptiens, les Grecs, bref les temps anciens et même antérieurement puisque enfant j’adorais la préhistoire, je visitais les grottes nombreuses de ma région. Puis vint la passion de notre royauté. Complexité des héritages, généalogie numérique aux prénoms peu renouvelés, différenciation des branches aux termes peu évident dont j’ai compris la clé que fort récemment. Orléans, Valois, Bourbon, Capet, Dauphin, que de termes subtils pour qui sait les décoder…

J’ai appris à aimer comprendre les rouages royaux grâce au petit écran. La magnifique série des Rois maudits que nous regardions sur la télévision noir et blanc familial… J’adorais, comme beaucoup d’enfants, les châteaux, forcément forts, les costumes magnifiques, les belles dames en tenues élégantes (déjà !), les épées symboles lourds et tranchant du pouvoir. Les intriques emmêlées, les personnages nombreux et ressemblants, voilà nos belles séries policières de l’époque. Récemment remise au goût du jour, éclatante de couleur, de génie, de volume et de puissance, cette belle série fut dépoussiérée. La passion et l’âge aidant, je m’y suis plongé corps et âmes, fondant dans l’histoire, retrouvant l’Histoire. Dès le dernier épisode, je courus acheter les trois volumes de l’œuvre de Maurice Druon. Quel plaisir, quelle délectation tout y est : moyen âge, courtisanes, reines éplorées, princes sans royaume, templiers, trésor, guerres, intrigues, trahison… c’est bien là, notre Histoire, c’est bien là l’Histoire.

Porté par mes racines et ma belle région, mes lectures ont pour cible les cathares, les templiers, la ruralité, le monde terrien. Récemment j’ai entrepris un pavé de 1116 pages sur Louis XVI. Impressionnant, tant le monde actuel dans sa version politique ressemble comme deux gouttes d’eau au monde de notre dernier Roi. Intéressant quand on songe à rupture entre royauté et république. Encore l’Histoire, encore notre Histoire.

Pour l’instant, je suis à la partie haute de la période qui m’intéresse le plus. L’Histoire récente me branche moins, mais quelques épisodes commence à titiller ma curiosité… Mon esprit est ainsi, cherchant toujours à voir, à lire, à apprendre des bouts de choses, des sujets variés, dans des domaines parfois opposés…

Humain parmi les humains, j’aime à m’intéresser.

Touche à tout de la culture, je vogue au gré de mes lectures.
Scientifique dans l’esprit, j’aime à comprendre les techniques, les raisons qui ont fait que, le pourquoi de la chose. Mon esprit n’est ni cartésien ni irrationnel, juste ouvert à toutes formes de philosophie et de vie. J’aime la vie dans son ensemble. Il n’y a pas de limite entre sciences naturelles et sciences occultes, énigmes de l’histoire ou énigmes de la vie.

Peut-on avancer sans mettre en doute nos acquis, nos enseignements, nos doctrines, nos principes ?

J’en doute. J’aime à croire. J’aime à douter. J’aime à m’expliquer. Je n’ai ni l’envie, ni le temps d’explorer tous les sujets, de creuser, d’approfondir au maximum. Je ne suis pas chercheur, mais trouveur. Je trouve l’explication qui me sied, je trouve le sens à mon intuition, je crois à cette connaissance incluse au fond de soi. Simple porte à ouvrir, sens à développer, vision personnelle des choses…

Ainsi je suis, ainsi je reste.

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