La nature pour se ressourcer

Montagne, campagne, océan, mer, parc, fleuve, canal, … tant de lieux ou je me ressource, tant de lieux étonnants jamais semblable pour qui sait observer, prendre le temps de voir, d’apprendre… Des mots qui ont tendance disparaître de notre vocabulaire, remplacés par d’autre maux… Des maux pour des mots, des mots pour des maux, des mots pour démo ou démo pour des maux ?

J’ai toujours aimé jouer avec le vocabulaire, les mots, les phrases. Ma perméabilité mémorielle emmagasine les informations quelque en soit le sujet, les tri, les classe et me permet de les ressortir à l’occasion… Bon, je sais, ça énerve certains (dédicace spéciale) mais bon, ça aide au trivial pursuit ! Dès lors comment oublier ? Comment t’oublier ? Bien sur les souvenirs sont classés; les bons devant les moins bons, certains détails oubliés, d’autres encore bien présents… Complexe machine que la machine humaine, mécanique élaborée aux mécanismes bien particuliers, comment s’en plaindre ? Bien sur, nous aimerions pouvoir effacer rapidement certains souvenirs, certaines étapes de notre vie, mais cela permet aussi de mieux se reconstruire, de progresser, de se blinder, parfois au détriment de nos vies futures, car les prochaines fois, nous nous livrerons moins, nous resterons sur la réserve, compliquant un nouveau départ, rendant le démarrage plus difficile…

A tout cela je pense, donc je suis (comme disait Descartes). Humain parmi les humains, homme chez les Hommes, un parmi des milliards. Je pense, je cogite, je réfléchis, aux moments vécus, aux moments à vivre, aux histoires passées, aux histoires présentes, aux histoires futures, à toi, à moi, à nous, à toi surtout. Devant ton bonheur je m’efface. Si j’en suis l’acteur tant mieux, si ce n’est par ma présence, que ce soit par mon absence. Bien sur à choisir, je préférerai la première solution. La stabilité de notre relation, repartant sur de nouvelles bases, plus forts, plus ouverts l’un à l’autre. Mais ce choix ne m’appartient pas, il est entre tes doigts. Si cette relation n’est pas, j’espère qu’une amitié, une fraternité prendra le relais, car plus que tout tu comptes à mon cœur.

L’eau qui coule, le flux, le reflux, l’oiseau survolant la montagne, le vent dans les arbres du parc, autant d’éléments qui me raccrochent à ma planète terre, autant d’éléments qui me font sentir combien nous ne sommes que peu de chose, combien nos vies qui nous paraissent parfois si difficiles, si dures envers nous ne sont que poussières dans cet univers. Ces instants là seuls, vident mes neurones, me permettent de réfléchir, de mieux sentir combien ton absence me pèse, combien ton bonheur je souhaite.

Avec ou sans moi.
Avec ou sans moi ?

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