Vision d'avenir?

Le mental, le physique, le psychique, le moral, la santé, toutes ces choses que l’on dissocie sans cesse et qui pourtant sont liées. De petits tracas en petits tracas, le moral s’use, la santé décline, les efforts deviennent plus durs à faire, à accomplir. Moi qui ai toujours bougé, couru, pédalé, marché, skié, je vis mal ce ralentissement, cette fatigue soudaine. Bien sur les épreuves mentales des derniers temps, les questions sans cesse posées agissent encore plus sur cela. Le week-end dernier à l’océan, j’ai repris goût à pédaler, à endurer. Ce week-end, nouvelle épreuve, je retourne à la randonnée. Bien sûr, il y aura des questions, des coups de blues, bien sûr des moments difficiles tant dans l’absence que dans l’effort. J’espère peu à peu retrouver ces anciennes forces, goûter à nouveau aux joies de l’effort, du but enfin atteint. Bien sûr, j’ose espérer goûter aussi à d’autres joies, d’autres plaisirs, quitter enfin cette poisse sentimentale, partager à temps plein l’envie d’être au moins deux.

Notre société nous use, nous broie, nous digère. Rassemblons nos forces, nos courages et luttons ensemble, partageons cette vie, trouvons ensemble des perspectives heureuses, profitons de chaque heure que notre horloge décompte pour nous. Qu’il est doux d’espérer vivre cela, indéfiniment avec toi. Qu’il est cruel d’être encore séparés !

Lumière et ombre, soleil ou pluie, hiver, été, tant de temps passé, tant de temps à passer ensemble, de loisirs à partager, de soucis à évacuer… Telle est la vie. Ceux qui sont ensemble aujourd’hui savent-ils la chance qu’ils ont ? Modèle social ô combien fragile, ô combien difficile à bâtir, surtout aujourd’hui, dans cette société qui nous impose de nous dépasser, de progresser, faisant que notre vie active, notre vie professionnelle prend le pas sur notre vie tout court.
Combien de victimes de cette compétition ?
Célibataire et seul ?
En couple mais seul ?
A nous de comprendre, à nous de savoir, ne pas attendre que l’heure de la retraite sonne pour apprendre à aimer, pour prendre le risque de choisir l’autre plutôt que le métier, plutôt que la machine.

Sachons franchir le pas, adapter nos vies, plutôt que nos vies nous adaptent.

Nous

Lors de nos discussions tu me disais que tu ne dirais jamais « l’homme de ta vie » car, blessée par la vie, tu n’avais plus confiance. Lentement, patiemment, je t’ai aidé, à te reconstruire, à renaître à la vie, en espérant un jour être l’homme de ta vie, en attendant que l’homme de ta vie, le vrai, naisse de notre amour.

Aujourd’hui que notre amour a viré en amitié, maintenant que complices nous regardons la vie chacun de notre côté, je repense à cela et je réalise combien tu es la femme de ma vie. Ton absence m’obsède, le téléphone est devenu muet et tout d’un coup obsolète. Je visite les pièces vides, le jardin désert, le canapé que nous nous disputions ne m’attire plus…

Plus de rires, plus de tendresses, plus d’éclat de voix, plus d’odeurs subtiles, plus de joyeux tintamarres…plus de goût à rentrer dans cette maison vide et froide…

Des week-ends monotones, des envies de personne, l’impression d’être un zombie, transparent, regardant s’agiter autour un monde inconnu.

Te souviens tu combien nous nous sentions extra terrestre en regardant cette effervescence, cette débauche autour de nous. Comment font-ils ?
Comment se débrouille-t-on ?
Sommes-nous normaux ?
Anormaux ?
Extra terrestres ?

Bien sur, je peux t’appeler, te voir… Bien sur tu es, et tu restes ma jolie puce, mais j’ai encore du mal à t’imaginer loin de moi, définitivement.On se jure fidélité, on se jure amitié, on se sait complices mais on sait aussi que la vie est ainsi, qu’elle détend les liens les plus forts. A nous de savoir, à nous de vouloir, car vouloir c’est pouvoir, et, même si je sais avoir peur de mal vivre le fait que d’autres bras t’embrassent, de moins te voir, j’espère sincèrement que tu feras le bon choix, le choix de notre amitié complice, en toute quiétude, en toute franchise comme nous avons toujours vécu jusque là.

Aude, Alaric ou Ode à l'Alaric

Toi qui pour moi ne fut longtemps qu’un panneau en bordure d’autoroute,
D’un rapide coup d’œil je ne t’avais associé comme image qu’un désert de cailloux,
Quand un jour une ensorceleuse, me prit et me fit découvrir son pays : Moux
D’un premier abord, je ne vis qu’un village, aux maisons alignées le long de la route.

Soit; Ensuite on m’amena te découvrir et en tes flancs, je fus ce jour là baptisé, initié.
Ce fut une révélation et aussi un regret de toujours avoir roulé sans jamais s’arrêter.
Aujourd’hui à mon tour, je suis baptiseur, parfois explorateur, parfois chercheur,
Pour mieux faire découvrir tes richesses, les partager toujours avec bonheur

En un temps déjà ancien, le poète l’a dit : »ce pays dont l’ombre est un besoin »,
ce pays, car pays s’en est un, Alaric et ses fils, chaque village en est un.
De son clocher chacun perçoit une facette, parfois se blottit en son sein
Montagne nourrice, montagne protectrice, a son tour elle en a besoin.

Regarder ne suffit pas, il faut la savoir aimer. Parcourir, gravir ou déambuler
Chaque pas, révèle un secret. Souvenirs de chasses, instants volés,
Souvenirs fugaces d’un enfance ou les courses s’y faisaient par nécessité.
Aujourd’hui, pèlerinage ou promenade, simple marche mais jamais corvée !

Si le soleil brûle la terre rouge du sentier qu’on envisage,
c’est pour apprécier la fraîcheur de l’ombre des buis
Jouant à cache-cache avec la lumière mais aussi le paysage
Comme pour mieux nous perdre et sortir de la nuit

Château Saint Pierre, prieuré Saint Jean, Saint Michel de Nahuze
Autant de lieus bénis ou de la pause et la vue on abuse
Parcourant le sentier, gravissant la montagne,
Découvrant un paysage changeant et plaisant

châteaux émiettés, prieurés ruinés, chapelle oubliée,
Ce que l’homme a bâti, la nature le ravi, le défait
Les vents parfois turbulents, ont lentement descellé
Les pierres autrefois dressées et patiemment alignées

Bénitiers, cavités, outrages du temps ou beautés révélées ?
Sans cesse des idées de balades, sans cesse renouvelées
Le décor évolue, dans la plaine par la main de l’homme,
Plus haut la patine du temps, de l’hiver à l’automne

Dans Moux endormi nos pas résonnent, suivant du GR le balisage
Mais est-ce bien utile quand on connaît si bien le chemin ?
Pourtant l’œil cherche tantôt les deux traits de sang et de nuage
Tantôt le signal et le but de la course, tantôt les rangées de raisin

Four à chaux, Théron, Château Saint Pierre, Métairie de Vidal
ou fontaine des joncs, les lieux défilent de la carte au terrain
bientôt la lumière plus forte chauffera des buis noirs le dédale
ou nous nous enfoncerons jusqu’à rejoindre la piste, le chemin

Encore un effort, encore un décor, contemplons le saouclé
Au grés des saisons, la flore émerveille : Ail molly, tulipes,
Jonquilles, ciste, fritillaire, orchidées, lavande, se développent
Dans un berceau odorant de thym, de romarin, simplement respirer

Observer, regarder, la vie qui nous entoure, la flore, la faune,
En couches superposées : les maisons autour du clocher
Les vignes autour des maisons, ponctuées d’oliviers argentés
La montagne et ses trésors, jusqu’aux cris d’un aigle qui résonnent

Si des groupes bruyants te gravissent, parfois haletant, parfois en sueurs,
Coupables nous le sommes, car nous aimons à te faire partager


Je t’ai parcouru, découvert, appris, explorer même parfois
Quittant les chemins balisés pour ceux plus intimes de traverse
Ou mieux encore, suivre l’animale sente qui dans la combe verse
Puis repart à l’assaut et nous mène goûter à ton panorama

Alaric, plus qu’un lieu, plus qu’un endroit, plus qu’une montagne
Alaric, héros mythique ou lieu mythique, il est vrai que tu gagne
Alaric, à être connu, à être reconnu, à être parcouru, à être aimé

Alaric, toi qui sait dévoiler tes richesses à ceux qui veulent t’aimer

Alaric, jamais je n'oublierai

Te revoir (enfin)

Hier soir, épreuve fatidique : te revoir après 3 semaines...
Hier soir, épreuve dramatique : tout ce que je m'étais juré, tout ce que je m'étais promis a volé en éclat... Je voulais être fort, je n'ai été que faible, je voulais résister à te prendre dans mes bras, j'ai lâchement succombé, je voulais te voir en ami, c'est encore l'amant qui était là, qui a eu mal, qui a saigné. Mon coeur trop longtemps abreuvé de ta source, n'a pas résisté et telle une éponge, s'est gonflé de ton sourire crispé, des cheveux blonds, de tes yeux verts, de tes contours si longtemps appris, découvert, caressés, aimés...

Dur dur de te revoir, mais surtout, quel bonheur de te revoir. Quel bonheur de te serrer dans mes bras, ma chérie, plus tout à fait, pas encore amie... Trop de choses partagées, trop de bonheurs, trop de soucis, trop de pressions diverses et variées, trop de complicité. Ce qui me fait mal surtout, c'est que 3 semaine après, cela soit encore flou dans ta tête : tu ne changeras donc jamais...

Difficile de franchir un palier, difficile de se décider, difficile de s'avouer, oui, c'est toi que j'aime et cet amour mérite bien quelques sacrifices personnels et bien des efforts mutuels. On n'a rien sans rien, la vie réclame des sacrifices pour atteindre le bonheur. Dans notre cas, crois tu vraiment, qu'il soit important de refuser ses sacrifices tellement mineurs au regard de notre bonheur?

Trouver son double pour en faire sa moitié, là est l'algèbre de la vie et quand on connaît enfin un jour un être aussi complice, quand on passe des années à grandir, à mûrir ensemble, cela vaut-il de laisser filer ce bonheur approché?
Je ne le crois pas, tu le sais et je sais que tu sais...

Tu me manques à chaque instant, plus tout à fait ma moitié, pas tout à fait mon double, je ne veux pas que nos vies soient parallèles, je les préfères courbes, jointes, unies, pour un ensemble de jours, d'heures, de minutes de secondes... pour la vie !

Laissez parler vos sentiments !

Il n’y a du plaisir que dans la progression, de la vanité dans le fait d’être au sommet.
Une relation est belle a son début, banale a son sommet, cruelle à sa fin. On a toujours l’impression que tout est gagné, que tout va bien et on oublie qu’une vie de couple n’est qu’un fragile équilibre. On accuse toujours la routine, mais est ce bien elle la responsable ? La routine n’est rien si à côté de cela les échanges sont vrais, sont désirés, sont naturels. Notre société mercantile éveille notre désir de nouveauté, focalise nos imperfections pour nous attirer vers le mieux, l’idéal.

Nous ne réfléchissons peu ou pas du tout aux conséquences, à ce que nous avons, à ce que nous avons vécu, pour en être là aujourd’hui. Il paraît si simple de tout jeter, de tout recommencer, jusqu’au jour ou nous y sommes confronter réellement… Une fois l’effet publicitaire passé, un fois le cap de la découverte passé, combien d’entre nous se sont retrouvés à regretter leur vie passée ? A trop chercher l’idéal, on oublie de regarder prés de soi, de progresser ensemble, de réaliser la complicité qu’on peut avoir, réaliser que cela est énorme et rare. Nous focalisons sur un sourire, une apparence physique, l’envie de posséder, l’imagination au pouvoir, tout cela nous empêche alors de voir, de nous rappeler la personne qui marche à nos côtés.

Et si enfin, nous comprenions que le challenge le plus beau, le plus fort est de durer, de se renouveler dans une même relation de savoir être à l’écoute de l’autre, de savoir communiquer avec l’autre, évoquer nos peurs, nos joies, savoir aussi dire merci ! Cela paraît si dérisoire et pourtant ! Nos sociétés occidentales cherchent à développer notre cerveau droit au détriment de notre cerveau gauche, siège des sentiments. Les orientaux ont depuis longtemps compris que nous avons un seul cerveau et non deux moitiés non connectées entre elles. Laissons parler nos sentiments, ne cherchons pas à nous blinder dans un monde froid et soit disant plus intelligent. Sachons créer, progresser, avouer nos erreurs car c’est elles qui nous font progresser : Les réussites s’oublient, les erreurs s’analysent et nous font avancer. Dire merci, savoir reconnaître un travail, une action bien faite, c’est important plus qu’on ne croit. Encourager l’autre à se dépasser, à se surpasser, lui montrer qu’on a confiance en lui, l’aider à analyser ses erreurs, à faire ses choix, voilà qui est plus beau, plus intéressant, que de laisser courir ou de considérer une action réussie comme un résultat normal.

Essayez simplement, dans votre vie de tous les jours, avec vos proches, vos collaborateurs, vos collègues, des inconnus, de sourire, de dire merci, d’échanger ne serait-ce que quelques mots de sympathie, et vous verrez : Cela ne vous coûtera rien mais vous enrichira beaucoup !

Alors, quelque chose de gratuit et qui rapporte, cela ne vaut-il pas le coup de le tenter ?

Laissez parler vos sentiments !

Solitude

A la fois amie, complice et ennemie, je te connais bien ma solitude sous toutes tes formes. Bien d´autres t´ont décrit avant moi, je sais, mais j´avais envie de le faire à mon tour. Compagne de mes heures, des mes jours, de mes nuits, tu as su par moment disparaître (enfin?) et laisser ta place à un ange, mon ange. Bien sur, tu es revenue, maîtresse insatiable, rognant ma vie, mais ces moments m´étaient presque agréable puisque je les savais fugaces, tu t´esquivais dès le retour de mon ange.

Et puis voilà que cela s´inverse : mon ange s´envole et toi, tranquille, immobile, sournoise, tu arrives derechef et t´installe à mes côtés, maîtresse collante qui me suit désormais partout. Que j´aille à un concert, tu es à mon bras, que j´aille au ciné, tu es encore là à m´enserrer dans ta cape. Marcher, jouer, discuter, là, tu es là, accrocher à mes basques. Des soirées ou des week-end en tête à tête avec toi, des nuits trop longues avec toi, j´en ai ras le bol ! Alors, de grâce, laisse moi respirer!

Regarde comme ce matin il fait frais : la pluie nous a livré sa fraîcheur, avant que le feu de l´été qui s´annonce évapore tout ça. Comme j´aime ces matinées estivales, les fenêtres grandes ouvertes font rentrer l´air frais, les odeurs d´herbes mouillées, les parfums de lavande... En profiterais tu pour t´envoler? J´aimerais bien, tu sais ... Tu pourras toujours repasser me voir, en de court instant, de rares moments, juste pour éviter d´étouffer, juste pour aider à lever la soupape de ce monde sous pression permanente...

Si comme moi vous avez une solitude envahissante, alors, bougeons, sortons, faisons en sorte de les faire se rencontrer afin qu´elles puissent se rencontrer, se marier et disparaître à presque jamais !

Bonne journée !

Pour la création d'une soirée de la réalité

Pourquoi, lorsqu’on se retrouve seul, il y a comme un malaise dans notre société ?
Pourquoi se bâtir une image de couple (modèle ou non, tout n´est que jugement)?
Simplement pour l´apparat?
Combien d´entre nous avons été, sont, ou serons séparés?
Combien d´entre nous assume, parfois par force, ce quotidien isolé, parent célibataire, célibataire sans enfant, veuf, blessés, écorchés, cabossés de la vie?
Pourquoi se bâtir une image de couple (modèle ou non, tout n´est que jugement)?
Simplement pour l´apparat?
Quand nous inscrirons-nous enfin dans notre époque?
Quand cessera t´on enfin, de reproduire à l´infini les modèles de nos aïeux?

Notre vie nous appartient, c´est à nous et à nous seul d´en assumer nos choix et leurs conséquences. C´est à ce prix, et à ce prix seulement que nous serons capables d´accepter nos différences, d´enfin comprendre peut-être que la vie est un bien précieux, que nous ne sommes pas des robots ni des machines, mais des êtres dotés de sentiments, capable d’apprécier et non pas juger, capable d’accepter les différences, nos différences. Ce qui fait la beauté d’une mosaïque, c’est la somme de tous ces petits éclats colorés, tous différents en tailles, volume, couleur... Nous sommes tous un éclat de la grande mosaïque. Est ce pour cela qu’on se regarde en chien de faïence ?

Egaux dans la diversité, égaux en droit, égaux dans l’adversité, égaux tout simplement. Egaux et différents car là est notre force, notre complémentarité. Nous avons la faculté de voir, de communiquer, servons-nous-en !
Pourquoi avoir peur de l’autre, pourquoi ne pas rendre un sourire à un adulte, quand on fait des risettes à un enfant croisé dans la rue ?
Faut-il déclarer une journée sans Internet pour communiquer dans la réalité ?

Quittons un instant la machine, descendons au jardin, au parc, allons flâner sur les berges, humons l’air frais de la nuit et sourions à la vie !

Bonne journée, bonne soirée à tous, je vous adresse mon plus beau sourire !

Bougez, sortez, vivez !

Le beau temps tant attendu est là, sortons donc de notre morosité, allons gaiement profiter de ces ondes lumineuses tant positives pour notre moral. Profitons en pour flâner en chemin, sourire à la vie et mettre de côtés nous soucis parfois quotidien. Profitons en aussi pour aller vers l’autre, le contact virtuel établi depuis peu ou longtemps, celui qui nous fait vibrer lorsqu’on le voit connecté, lorsqu’on le lit après l’avoir tant espéré…

Société de communication, nous ne communiquons plus alors que nous n’avons jamais eu autant d’outils pour le faire… Paradoxe du XXIe siècle…. L’humanité se déshumanise, les machines parlent aux machines, et nous oublions le plaisir de nos sens pour se focaliser sur le sens de nos plaisirs… A trop se satisfaire de virtualité, on passe à côté de bien des choses, de bien de partages, d’échanges, sympathiques et surtout réels. Il es bien facile de se cacher derrière un pseudo, de s’inventer une vie, mais tellement dur d’affronter la réalité… Pourtant, c’est bien cette dernière qui vous apportera bien plus que vous ne croyez. Des chagrins, peut-être, mais pour combien de joies ?

Discuter à la table d’un bistrot, assis sur un banc, marchant le long d’un cours d’eau, apprécier la fraîcheur du soir après une journée étouffante… ce sont là des plaisirs simples de la vie…
Alors, prenez-les !

Oubliez un peu la machine, sortez, bougez, respirez, en un mot : vivez !

La vie est belle, sachez l’appréciez !

Souriez à la vie !

L´être humain est une machine complexe, difficile à entretenir, à appréhender mais ce qui nous parait complexe, en fait aussi et finalement son attrait...
Une époque folle, un monde fou, une course contre la montre, nos vies d´occidentaux évolués valent elles mieux que d´autres sur cette planète?
Quand cessera t´on de galoper, de courir après le dieu argent, pour revenir simplement à nos valeurs, aux vraies valeurs : les sentiments?

Savoir aimer et être aimer, connaitre la complicité, profiter de chaque instant comme si c´était le dernier.
Savoir prendre le train suivant, raccrocher les wagons de notre vie, rester sur le quai à regarder passe les gens... Parfois, je m´installe sur un banc, une terrasse de bistrot, (non je suis pas alcolo !) et je regarde passer mes contemporains ("c´est dire si je contempler rien" disait Renaud dans "Cent ans"). Je vois et je vis des histoires. Quand on fait le compte à la fin de la journée, combien d´histoires, combien de destins a t´on vu, a t´on croisé?
Combien de sourire a t´on échangé?

J´aime l´ambiance des aéroports, lieux migratoires par excellence, melting pot de notre civilisation ou tant de gens en transit, avancent, s´arrêtent, hésitent, se quittent, s´embrassent, se retrouvent, se congratulent, partagent ces infimes parcelles de vie, traces d´humanité dans notre monde déshumanisé.

Dernièrement j´ai retrouvé, égaré dans mes favoris le lien vers le blog de Firmin. Firmin est un vieux monsieur, grand père partageant avec son petit fils sa vision de notre monde. Je vous invite à aller lui rendre visite... Tout simplement frais, tendre.... extra....

Ici je retrouve un peu un banc virtuel, ou assis devant mon écran, je regarde passer des profils inconnus, parfois souriant, parfois dialoguant, parfois sans réponse... J´ai connu ici, des moments de bonheur : simples discussions, partages d´une émotions, plaisir d´une rencontre, tisser des liens nouveaux, flaner ensemble sur le chemin de la vie, profiter un peu du temps qui passe, souvent en virtuel, trop rarement en réel... La peur de l´inconnu, cette peur qu´on ne peut vaincre sans s´y risquer... L´émotion et la joie d´avoir un message, une question, n´est finalement bien peu de choses à l´émotion d´une rencontre, de se retrouver par une belle soirée...

Alors, n´hésitez pas, franchissez le pas, et si à la terrasse d´un café, et si assis sur un banc, dehors, dans un aéroport, une gare, vous voyez quelqu´un assis, reveur, flaneur, hors du temps, sourire à la vie, ne soyez pas gêner, souriez à votre tour...

Un sourire ne coûte rien à celui qui le donne mais enrichit beaucoup celui qui le reçoit.

Amour, amitié, complicité

Depuis quelques temps déjà tu t´es éloignée, dans un silence étourdissant tu t´es murée. Impossible de savoir ce que tu penses, ce que tu aimes, ce que tu n´aimes pas, ce que tu n´aimes plus... Pourquoi?
Peur?
Déprime?
Ou sont passés nos joies, nos fous rires?
Ou sont partis nos projets?
Dans quelle vie es tu en train de t´emmurer?

Je réalise que ce n´est que la seconde fois que je t´écris depuis ce fameux jour et une certaine carte qui a bousculé ta vie, ma vie, nos vie... En ce temps là, tu construisais un avenir fait de projet, de vie à 2 ici, d´enfants, 2, des prénoms choisis en commun, désormais enfuis qui me font frémir dès que je les entends prononcer...
Pourquoi ne réponds tu pas à mes questions, à ces questions, à nos questions?

Car c´est de nous qu´il s´agit...
Aujourd´hui et demain, demain et après demain, puis encore les jours d´après jusqu´à l´éternité, c´est un contrat longue durée : je préfère ce terme à "contrat à durée indéterminée" qui veut tout dire et son contraire.... Qu´il est difficile d´aimer et surtout d´être aimé en retour. Tandis que je t´écris, les photos défilent en fond d´écran, magie de la technique, réveil des souvenirs, autant de coup d´aiguille dans un coeur déjà saignant... Tu es ma vie, et je ne peux t´arracher de moi, la séparation n´en est que plus dure. Mon seul réconfort est de penser que tu réfléchis, que tu vas me dire : "viens allons marcher, allons discuter, j´ai des choses à te dire..."
Ce jour viendra t´il?

En attendant, même si on reste bons amis, tu me manques...
La musique joue seule sur le pc, les airs que tu aimais, le jardin est vide, la plus belle des fleurs l´a déserté... Chaque pas que je fais, sonne creux, chaque pièce que j´ouvre me renvoie to absence : souvenirs, photos, livres, tes effets oubliés semblent, comme moi, guetter le moment ou tu vas rentrer, ou tu vas ouvrir la porte...

Amour ou amitié, ce que je retiens de nous c´est complicité. Complicité qui a cessé par la faute d´un blocage inconnu, dont j´essaie en vain de trouver la clé. S´il te plait, dis moi vite que tu l´as trouvée et que de ces carcans infernaux, tu t´es libérée... Chaque seconde qui passe, chaque instant qui fuit, je veux croire que je m´en approche...

Il est pire que tout de ne pas savoir, de n´avoir pour réponse qu´un silence assourdissant, qu´une histoire arrêtée, pas encore brisée, inachevée sans écrire ensemble la conclusion et ranger à jamais le livre de notre amour. Alors ce jour-là, nous pourrons sereinement écrire, le livre sans fin de notre amitié. Les deux ensembles formeront les volumes de notre complicité.

Virtualité d'un monde réel ou réalité d'u monde virtuel?

Encore un matin, encore une semaine, lentement nous avançons, nous vieillissons et nous approchons du terme d´une vie si compliquée, si difficile parfois, mais que nous regretterons le temps venu... Cette vie si courte, dont nous ne connaîtrons la durée qu´arriver à son terme, pourquoi nous la malmenons nous? Pourquoi la compliquons nous? Pourquoi rêver de dialogue de communication inter planétaires lorsqu´on est aussi mal fichu de communiquer à nos proches, nos collègues, nos voisins? Pourquoi, perdons nous nos habitudes d´enfant ou il est si facile d´aller vers l´autre, de lier contact, de jouer ensemble?

En grandissant, nous mettons des carcans, nous perdons notre fraîcheur et notre spontanéité. Bien sur elle revient, grâce au tchat, grâce à Internet, avec bien sur quelques débordements parfois, mais elle a le mérite d´être là. Facilitateur de communication, à condition de savoir en user sans en abuser, de savoir quitter le virtuel pour revenir au réel, le temps d´un verre, le temps d´un café, le temps de se voir, de se parler.... en vrai !

Nos veillées virtuelles

D´Internet en sms, la soirée a passé, certes, je n´étais pas seul : des amies virtuelles, des échanges (vrai ou faux, qui peut dire?), l´impression d´exister. Un coup de fil, un coup d´aiguille dans le coeur... et toujours la même rancoeur, toujours les doutes, toujours ce silence à mes questions. Un main tendue qu´on ne saisit pas, un coeur gros, un vide, une absence, des amis qui te disent que c´est la vie.
Et pourtant?
Est ce la vie dont on rêve?

Et puis il y a de parfaites inconnues, dialogues sympa, liens tissés sur la toile, parfaitement amical, peut-être même un peu plus, tellement de secret on partage, tellement de choses de l´autre on connaît : ma famille virtuelle, mais bel et bien vraie, cassée par la vie, recomposée, des jours bleus, des jour gris... Des discutions mondiales, parfois à quelques mètres (et oui c´est ça Internet !) parfois à des fuseaux horaires de là !

Ah? J´ai un message! Super ! Ma petite soeur des ondes m´a écrit, et nous voilà repartis dans des échanges... Virtuel ou réel... Notre vie du XXIe siècle.

L´écran a remplacé le feu de cheminée de nos aïeux, la convivialité se joue en se protégeant, restant enfermé dans son cocon internisé, on ne met plus de bois au feu, on relance le modem ou la box....

A bientôt, en vrai !
J´ai besoin de respirer l´air pur plutôt que l´air vicié !

Bonne journée!

Salut l'amie

Le monde communique mal.
Ce n´est hélas pas nouveau, mais aujourd´hui, au XXIe siècle, dans une débauche de technologies, de moyens, nous communiquons toujours aussi mal, voire même pire qu´avant. Connaissons nous nos voisins? Oui s´ils sont sur msn, mym, tchat machin, ou autres, alors qu´un simple bonjour, une amorce de discussion serait plus simple... On organise des repas de quartier parce que c'est tendance, et que les autres le font... pas pour connaître, se connaître, se faire connaître...

Enfants, on vit entourés de copains, plus on grandit, moins on en a : la vie (devrais-je dire la mort?) les choix de vie, les conjoints, le boulot, font qu´on les perd. Bien sur il y a internet. Moyen suprême de communication. Quand on regarde ses messages, on fait plus circuler des conneries que de prendre des nouvelles... On envoie parfois même sans écrire. pas de mots, juste "transférer".... On appelle "ami" un contact.

Combien d´entre nous peuvent réellement se vanter d´avoir un ami? Un ami, c´est l´alchimie entre le double de soi et le complément de soi. D´humeur positive quand la notre est massacrante, partageant les mêmes loisirs, passions, ou du moins, les comprenant... Le plus dur, le plus beau, le plus difficile, c´est quand cet ami véritable est une personne du sexe qu´on a pas (comme dit la chanson, et surtout plus élégant que "opposé"). Enfant, ado, pas de soucis, mais dans notre monde d´adultes suspicieux cela devient difficile et mal jugée??? Toujours un abruti pour y voir une relation sexuelle déguisée... Et puis il y a les conjoints qui vivent mal cet amant potentiel, qui comprennent mal ou qui jalousent ce cadeau exceptionnel de la vie : avoir et être un ami véritable...

On ne choisit pas d´être amis, on le devient. Un ami n´est pas un contact, une connaissance, c´est un ami. Il arrive au hasard, il est chez lui chez nous, une assiette de plus, un repas improvisé, une soirée, un matin, un canapé ou un lit les nuits de chagrin, c´est aussi cela. Pas de chichis, pas de bla bla, jamais dérangé, toujours prêt à vous épauler. Les conjoints passent, l´ami reste. Même après des années de brouille (et oui, ça arrive!), d´éloignement, revoilà le printemps : un message, des nouvelles... et ça repart !

Tu parles, on en a des choses à se raconter! Viens manger ! Et nous voilà attablés, chacun devenant le buvard de l´autre, à raccrocher les wagons de notre amitié distendue, à retrouver les pièces de notre puzzle singulier...

Je vous souhaite à tous une belle journée et d´avoir le bonheur et la chance de connaître l´amitié, la vraie.

Les supplices du matin

Lorsque le pied quitte la couette chaude pour le sol froid
Lorsque il y a un abruti qui sonne nous empêchant de connaître la fin de ce rêve agréable
Lorsqu´on doit se lever rapidos et que l´autre poursuit sa grasse matinée
Lorsqu´on est déjà en retard et que les bisous du matin commencent à partir en de tendres câlins
Lorsque l´autre au réveil est déjà en pleine forme et que nous on peine à démarrer tant qu´on n´a pas bu son café
Lorsqu´on a laissé le réveil un dimanche ou un jour férié....

D´ailleurs pourquoi je ne l´entends jamais ce réveil en semaine, et pourquoi je suis réveiller avant lui les jours de rando, de ski ou de départ en voyage?

Sonne t´il vraiment les jours ou j´arrive en retard à mes rendez-vous?

Ah là là !

Matins, je vous hais !
Enfin pas toujours,
Et puis même pas vraiment
Car vous êtes toujours
L´aube de mes journées.

allez hop !
Debout !