Lundi

Lundi. Je commence à songer aux congés. Plus que trois semaines à attendre, plus que trois semaines à tenir, assumer ma fonction, jouer les remplaçants dans cette période estivale ou les effectifs sont réduits et les problèmes croissants. Je ne me plains pas, j’aime mon métier et ses rebondissements même si parfois j’ai l’impression d’en avoir fait le tour. Et puis il y a mon équipe, mon service, ces gens que j’ai embauché, avec qui nous partageons des fous rires, des tensions, c’est selon. Et puis il y a l’actualité, dure, difficile, parfois une éclaircie, des ventes, des résultats, des bonnes nouvelles des projets en cours, parfois le désarroi des postes supprimés, des emplois devenus précaires pour nous mais aussi pour toutes les entreprises associées directement ou non. Une région qui vit et respire sur une même activité, ce n’est tout de même pas la panacée…

Congés donc, bientôt, trois semaines pour couper, respirer, se reposer, profiter de l’océan, du pays basque, des landes, du vélo, du roller, des grillades, de la plancha… pour changer de rythme tout simplement. Premiers congés seul depuis longtemps c’est vrai, mais bon, ainsi va la vie. Je ne pose pas trop de question. Pendant la première partie j’aurais au moins mon neveu avec moi, ce qui va être une bonne chose, pour lui comme pour moi. Les journées seront trop courtes c’est sur ! Reprise en main au niveau scolaire (ben oui !), Baignades, foot, vélo, pétanque, roller, … Entre tonton et neveu ou plutôt entre parrain et filleul, il n’y a pas meilleure entente tant elle est fusionnelle et complète. Je souhaite ardemment qu’elle dure tant que durera notre temps de vie commune.

Puis viendra le temps de son retour, le temps du cœur gros pour moi, mais bon, ainsi va la vie et la scolarité. Je profiterais alors de mes journées pour aller endurcir mes mollets dans nos chères Pyrénées, histoire de retrouver le rythme pour les randonnées de la rentrée, de ma rentrée. Et puis, je verrais bien. Trop loin encore pour que je m’y projette déjà. Je vis au jour le jour ou tout comme. Je vis, et ça, c’est déjà bien. Ce soir, activité roller. Super. Je vais pouvoir prendre un peu de cours de technique et apprendre à ne pas rouler en forçant et crispant inutilement. Je me réjouis un peu plus chaque jour de ce site proposant des sorties en tout genre, de ces amis rencontrés ici ou là. Tout cela m’aide à avancer.


Ciel gris ce matin et petit crachin. « Crachin du matin, n’arrête pas le pèlerin » disait une amie de randonnée. Bravo, voilà exactement les phrases que j’aime. Positives et tellement vraies. A quoi bon rester enfermé pour un simple crachin ? Marcher, faire du roller, si le temps reste gris et bruineux ne doit pas nous arrêter. Il y a tant de gens qui aimerait pouvoir marcher, danser, jouer quel que soit le temps. D’ailleurs le ciel bleu apparaît déjà ! Allons, allons ! Ne nous arrêtons pas en chemin, continuons d’avancer sur ces chemins de vie. Quittons nos doutes, partons échanger entre amis. Vivons, respirons, bougeons, vivons, tout simplement !

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