Cherchez l'erreur !

Que de temps passé depuis mes derniers écrits…

Coupure volontaire ou involontaire, traversée d’un désert, passage à vide, combien de mots, d’expressions pour imager, essayer de décrire ce qu’il s’est passé. Arrêt momentané pour défaillance technique et humaine, humainement technique, repos forcé par la magie des produits chimiques en vente pas si libre que cela et récemment taxés, puisque se soigner devient un luxe dans notre vie déjà fortement taxée d’augmentations pas si justifiées que cela si j’en crois une étude récente, comparant les prix de produits strictement identiques, entre France et Allemagne, prouvant par A + B, que nous sommes plus que jamais des vaches à lait ou plutôt, à euros… Bref, nous, heureux gaulois, subissons allégrement les hausses à coup d’un euro qui représente tout de même plus de six fois et demi notre ancienne monnaie, qui je dois dire, non sans malice, me semblait d’un cours plus franc. Bon, c’est vrai, c’est facile, mais que voulez-vous, j’ai appris l’humour en formation continue…

Combien de temps, notre peuple affrontera stoïquement les hausses des prix, sommes toutes, sans fondement ? Quelques exemples tirés de l’actualité : un paquet de spaghetti Barilla augmente de 32% en France et de 10% en Italie, tout en sortant de la même usine…. Une boite de thon Saupiquet, coûte moins d’un euro en Allemagne, contre plus de 2 euros en France… Ou est la logique ? Ou est l’Europe dans tout cela ? Comment, aujourd’hui que nous sommes capables de communiquer d’un bout à l’autre de la planète, de connaître le moindre événement de la face cachée de la dernières des étoiles de notre univers, sommes-nous donc incapable de surveiller, de réguler les prix d’un état à l’autre de notre Europe ? Jusqu’à quand le peuple de France sera t’il capable de se serrer la ceinture ? Il y a plus de deux cents ans, le peuple réclamait du pain et décapitait un régime qui, malgré des noms différents, malgré une soi disant république, et même, malgré cinq versions de république, aboutissent toujours au même résultat. Ce ne sont plus les folies d’Antoinette mais les derniers épisodes de la belle Carla qui alimentent la chronique populaire et calme les aigreurs des porte-monnaie devenus bien plats… Peut-on longtemps rester calme devant ces augmentations massives et répétées, sauf, de l’élément essentiel du budget, les salaires… Trop simple ? Effectivement. Pour relancer la machine, quoi de mieux que d’injecter de la monnaie dans le système ?

Regardons un peu en arrière, du temps de nos parents, ouvriers, endettés pendant vingt ans pour s’offrir un pavillon de banlieue, d’une banlieue pas si lointaine de la ville, arrivant même à s’offrir les charmes d’une résidence secondaire au prix parfois de travaux importants… Aujourd’hui, nous nous endettons sur 30 ans, bientôt 50 ans, pour acheter une modeste demeure d’environ deux cent mètres carrés, à plus de 40 kilomètres de la grande ville. La moindre chaumière en triste état se négocie au prix de château… Belle évolution de notre société, d’un pays, d’une nation, ou vivre devient de la survivance, ou l’intérêt du travail demeure dans celui de régler ses crédits… Le moindre chiffrage de travaux semble arriver d’une lointaine planète tant les montants sont sans commune mesure avec nos salaires… Que laisserons-nous à nos descendants ? Des cendres, des pleurs, des rancoeurs, une expatriation nécessaire vers des cieux moins coûteux, tandis que notre beau pays sera une terre de retraite pour de riches américains, allemands, anglais ou hollandais ?

Cherchez l’erreur…

faux semblant semblant faux

L’art du faux devient une religion. Désormais, nos organisations sont remplies de fausses cases, pas du tout tracées ni donc officialisées, mais surtout, « ne vous inquiétez pas, vous avez toute notre confiance ! » Voilà le faux discours de nos supérieurs, rempli de faux-semblants, qui nous expliquent par là même que finalement, c’est nous qui avons tout faux ! Ne croyez pas qu’ils se défaussent, non, leur rôle à eux est bel et bien tracé, identifié et donc, soumis à rémunérations évolutives… Nous sommes en pleine république de faussaires, le culte du faux est en place. Faux dites-vous ? Le jeu des sept erreurs est depuis bien longtemps dépassé, d’ailleurs, ce n’est plus de bon ton de chercher des erreurs et il est malvenu de les signaler ou pire, de vouloir les corriger. Cruelle impression que de se croire en plein cauchemar au point d’espérer entendre le réveil sonner !

Hélas, c’est pourtant la réalité et on se sent pris de malaise à se croire en totale contradiction avec les fausses vérités qu’on nous assène à longueur de journée. Désormais, nous avons franchi encore une étape, nos fonctions sont maintenues d’un point de vue exécutif mais inconnues d’un point de vue organisationnel. Nous sommes devenus des sortes d’agent secret, des hommes et des femmes de l’ombre. Nous exécutons les missions de la manière la plus efficace sans être vus, perçus comme exécutant. Situation déstabilisante et éprouvante. L’impression profonde d’y perdre plus que de l’énergie, l’impression aussi de ne plus être reconnu, de se sentir oublié et inutile dans ce monde là. L’envie de changer d’air est de plus en plus présente. De ces appels dont on rêve parfois et que la triste réalité économique nous efface à coup de factures…

Pour combien de temps ? Jusqu’à quand trouverais-je la force de me battre ? Se battre, se débattre, fuir ce monde faux et cruel ou je ne sens plus trop ma place, comme une impression d’avoir fait le tour de tout, de trop connaître, de ne plus pouvoir me remettre en question. Sentir aussi cet épuisement m‘envahir, ce manque de reconnaissance, cette perte de confiance comme si j’étais peu fiable. Etre soi est une bonne chose, être reconnu comme tel est la meilleure des reconnaissances. Sentir que la moindre situation vous place en bascule, que cela peut créer des doutes à votre égard est insupportable à vivre. Du moins pour moi. Serais-je donc si exigent envers moi pour vivre aussi mal ces pertes de confiance à mon encontre ? Ou, tout simplement, suis-je donc aveugle pour ne point voir que je n’inspire pas confiance ?

Difficile à vivre, à encaisser. Envie de vide, de repli sur moi, envie de fuite ou besoin de régénération ? Résidus de tempête pas si lointaine ? Je ne saurais dire, mais il est clair que l’état n’est pas brillant et qu’à trop subir de secousses, les fissures s’agrandissent…Vivement le week-end pour aller essayer de ressourcer tout cela en plein air, en pleine neige…

Passions

Trois jours déjà depuis la reprise et comme toujours, je reste surpris de l’efficacité du travail à faire oublier les bienfaits de la longue parenthèse… En plein dans les turpitudes professionnelles, exactement comme si je n’étais jamais parti, voire même pire. Toujours cette façon de traiter les choses dans l’affolement le plus général, fonctionner toujours plus dans l’urgence même lorsqu’on a le temps d’analyser, d’appréhender, de simuler de réfléchir avant d’agir. Symptôme du monde moderne ou fonctionnement particulier de notre boite ? Méthode épuisante ou parfois, l’impression de débarquer dans un cauchemar vous prend, remise en cause des connaissances acquises par des individus fraîchement débarqués et refusant de s’appuyer sur les experts en place. Difficile de trouver ses marques, de garder sa motivation dans cela. Encore plus difficile de fonctionner sereinement comme cela. Impression lourde de lourdeurs alourdissant la belle mécanique horlogère connue jusque là sur le bout des doigts, moyen aussi de se détacher d’activités prenantes du temps de la passion… Comme la lassitude dans un couple, la passion anime la flamme, sans passion, la flamme se meurt et finit par disparaître. Pourtant, seule la passion amène au dépassement de soi, à la recherche d’une perfection toujours plus perfectible, à l’envie d’aller encore plus de l’avant. Bien sûr, la passion peut tuer, c’est même biblique.

Peut-on vivre sans passion ? Tout dépend si on a connu ou non la passion avant. Tant qu’on est dans l’ignorance, il est impossible de savoir ce que peut-être une passion, surtout une passion dévorante. Par contre, lorsque la passion s’étiole, se meurt et finit par disparaître, alors là, il devient dur d’y survivre. La passion provoque un état de transe, une impression d’invincibilité qui peut conduire à sa perte, et qui, lorsqu’on la perd, conduit à notre perte. Après la transe, le temps des frissons, des sanglots, le temps de la fuite en avant. Période sombre conduisant à la tombe, si ce n’est la sienne, celle de la raison de la passion. Après un temps, un certain temps, vient le réveil et l’éveil à la vie. Bibliquement, trois jours. Allégorie de la passion des hommes, similitude entre passion religieuse et passion amoureuse, les termes volent ainsi de cas en cas, les déroulements sont similaires. La passion est vécue, meurt parfois dans un sacrifice, le deuil commence, celui des deux parties, le réveil survient, parfois plus beau, plus intense, transfiguration et envol vers d’autres cieux.

Lorsqu’on vit une nouvelle passion, souvent plus intense, plus forte, si forte même qu’on se demande si on ne rêve pas, on est presque à chercher les pièges, le réveil qui va soudain sonner et mettre un terme à cette vie là, la cloche qui va sonner le glas et faire voler en éclat ce que nous vivons là, celle qui va révéler ce qui cloche tout de même car dans notre vécu, nous n’avons vécu que des choses qui ont toujours fini par clocher. Paradoxe de la nature humaine : au lieu de vivre béatement cette passion là, chercher ce qui peut clocher et appesantir sa vie à traquer le détail qui va tout révéler, au risque finalement de le provoquer. Pourquoi refuser l’abandon à la passion, et refuser d’abandonner cette traque inutile et perfide ? Pourquoi refuser d’être heureux et de se laisser porter par ce bonheur là ?


Décidément l’Homme est un animal complexe quoi qu’on en dise. Sommes-nous donc enfantés dans une douleur nécessaire et permanente au point d’aller sans cesse chercher la petite bête ? Sommes-nous trop nourris de cette douleur pour refuser de s’en passer ? Vivons la passion, pleinement, sans d’autres vues, sans d’autres envies que de la vivre pleinement. Libérons notre esprit de ce péché originel qui nous fait redouter en permanence les sifflements de ce serpent perfide. Soyons nous-mêmes en nous débarrassant de nos carcans forgés depuis trop de siècles pour enfin naître à la vie, c’est là qu’est la vie. Facile dites-vous ? Et bien, essayez un peu pour voir…

Actualités

Restons actuels, ou plutôt, l’adverbe pas le chien, restons dans l’actualité… Aux dernières nouvelles l’ancienne première dame de France souhaiterait se marier avec son amant actuel et passé puisqu’elle est restée fidèle à ses premières amours préélectorales, un temps mis de côté, le temps d’honorer ou d’inaugurer le costume de première dame de notre beau pays. Soit, me direz-vous. Certes, mais là, ne voilà t’il pas un prétexte suffisant à notre premier homme de France pour lui griller la politesse et se marier avant ? Bon, la dame connue durant cette période préélectorale n’ayant pas été retenue ou plutôt, l’adverbe toujours et toujours pas le chien, elle n’a peut-être pas voulu attendre voire même, choix ô combien cruel de l’existence, elle s’aperçut en son temps, que les astres n’étaient pas en phase, quel désastre ! Heureusement, une belle princesse, du genre affamée si on en croit son CV, passa par-là, et croisa le regard du petit homme aux hautes fonctions… Quel joli conte de fée ! D’ailleurs, l’histoire se passe non pas de commentaires, mais non, l’histoire se passe chez l’ami Mickey… Tiens, encore un américain ! Notre homme épris est pris d’une envie irrésistible de griller son ancienne moitié devant l’autel. Autrefois, on parlait de brûler sur l’autel, là, on grille devant… Autres temps, autres mœurs…

Bref, voici les derniers ragots, ou commentaires, ou constatation, bref, vous savez ces petites choses anodines et sans importances, qu’on se raconte chez le coiffeur, qui vous trotte dans la tête et vous font oublier que le beurre a encore augmenté. Pourquoi le beurre ? Et bien, je ne sais pas, peut-être un souvenir de tartine dans un coin embrumé de mon cerveau. De toute façon, le pain aussi a augmenté, le carburant, les céréales, la farine, tout quoi ! Et puis, c’est un exemple comme un autre que j’ai glissé là, comme ça, dans la phrase. Glisser du beurre au lieu de glisser dessus, avouez que c’est osé, non ? De toute façon, voilà bien un exemple qui compte pour du beurre. D’autant plus que ce matin, je n’ai pas beurré mes tartines ! Qu’ai-je donc mangé ? Ah oui ! Des petits beurres ! Et oui, ces chers (encore ?) gâteaux de mon enfance au goût si inimitable, aux parfums de souvenirs lointains, seuls ou tartinés de nutella… Mais bon, je ne suis pas là pour vous mettre l’eau à la bouche, mais pour savourer avec vous cette actualité croustillante, ou presque ! Simple information masquant bien des réalités plus sombres et nettement moins sucrées… D’ailleurs, les petits beurres ne sont pas si croustillants… Au fait, qu’est-ce qui est dur, rentre dur et ressort mouillé ? Et bien, un petit beurre dans mon café ! Trop facile pour y échapper !

Donc, voilà l’histoire, point de quartier du Mistral en fond de décor (elle est pas belle la vie ?), Non, décor Elyséen, parisien même d’un point de vue (et image du monde ?) Provincial, quatre acteurs, le jeune premier, sa femme destituée et la belle chanteuse… Quatre ? Ah oui, si les trois mousquetaires étaient quatre, la tradition persiste ! Reste le publicitaire, plutôt (encore ! Ben oui, et toujours pas le chien !) Je disais donc plutôt caché en Suisse, ce beau pays aux courbes et à la fiscalité magnifique quand on a de l’argent… Série à succès, commencée bien avant le 6 mai, histoires à rebondissements, non pas cantonnées sur une seule et même chaînes, mais sur tous les médias possibles et mondiaux, au point de voir des pays refuser d’accueillir le prince et la chanteuse, et d’autres s’enorgueillir d’être ainsi rattachés à la couronne de France… La cour du roi ? non, point du roi, du prince héritier des lambris de notre cinquième (et dernière) république, le despote et sa cour, ou désormais les chanteuses remplacent les troubadours…

Souriez, mais point trop, ce n’est point là fiction. Le pouvoir aiguise les appétit et attire les alouettes. A trop briller, on éblouit si fort que les yeux se plissent et se ferment, parfois à jamais. A trop se moquer du peuple, un jour il gronde d’une seule voix et réclame autre chose que de la soupe télévisuelle. L’histoire, notre histoire, celle de pays pas si loin du notre, n’est jamais bien loin. Les porte-monnaie vides finissent par ne plus se contenter des contes de fées ou plutôt, l’adverbe encore, par s’apercevoir que de lui on se moque…


Plutôt ? Mais pourquoi plutôt ? Et bien, parce que Pluto, le chien, lui, il est resté chez lui, à Disney !

Quelqu'un m'a dit...

Le retour, enfin, disons que c’est le genre de retour dont on se passerait bien volontiers tant ce break salutaire de deux semaines m’avait permis d’oublier un peu l’ambiance et les dysfonctionnements de notre belle société. Retour gris et humide aussi, 2008 semble démarrer avec peine. Fini donc le temps des vacances, reprise du collier, joies non feintes de retrouver le réveil, les bouchons, d’affronter les souhaits de bonne année ô combien non simulés, de retrouver la pile des messages à traiter, les réunions forcements nécessaires voire même vitales pour la grandeur de notre société de premier plan. Bien sûr, il y a dès le matin, la radio qui distille ses informations tragiques. C’est quasi officiel, je vous le dis, il y a du mariage dans l’air ! Notre président va donc enfin épouser sa belle, car il est vrai que cela fait trop longtemps qu’ils se connaissent, se fréquentent et que notre cher (sans jeu de mot, je viens juste de voir le montant de mes impôts !) Président est seul… Au moins trois mois, non ?

Et nous y voilà donc, dans cette vie show-business, retour en arrière sur le rocher de Monaco, ou alors effet d’annonce et de publicité, produit masquant pour faire avaler la pilule des réformes à une société morose et quasi résignée, à moins qu’il ne s’agisse là que du choix d’auteur pour les prochains discours ? Doit-on apprendre les chansons de Carla Bruni dans les écoles cette année, après avoir lu la lettre de Guy Moquet en 2007 ? Coup de bol, j’étais fan du premier album de la belle dévoreuse d’hommes… Notre vie politique hier encore quasi sérieuse évolue désormais dans une décontraction rappelant trop le modèle américain dans sa désinvolture et son côté people à outrance. Autres temps, autres mœurs, c’est vrai, mais là, la marche est vraiment haute. Sommes-nous finalement si conservateur pour avoir un peu de mal à imaginer cela possible au plus haut de l’Etat ?

L’annonce du divorce présidentiel a tué dans l’œuf les grèves et leurs impacts médiatiques. D’ailleurs le divorce est rapide et ne subit pas les mêmes méandres juridiques que bien d’autres… Y aurait-il du favoritisme ? Que nenni ! Liberté, égalité et fraternité, telle est notre devise républicaine, non ? Nous sommes donc tous égaux devant la loi, devant les tribunaux, devant la vitesse d’exécution des jugements… Enfin, presque… Aujourd’hui, les rumeurs insistantes de mariage empêchent d’entendre les grondements naissants de la foule. Le baril s’envole, les prix flambent, les revenus diminuent. Quelles seront les prochaines pistes ? Augmenter tous les salaires de 140 % comme cela vient d’être fait pour le premier d’entre nous ? Et pourquoi pas ? Mais non, voilà qu’on nous propose de racheter nos RTT, avant d’étendre cela aux jours de congés…

Faisons le bon calcul et ne nous trompons pas. Travailler à outrance pour être mieux rémunérer ne nous aidera pas à mieux vivre, mais aidera surtout l’Etat à mieux remplir ses caisses. A coup de taxes sur des carburants dont le cours s’envole, à coup d’impôts sur des revenus croissants par ventes de RTT, à coup de CSG sur des déblocages anticipés de participations, à coup de radars automatiques mal réglés traquant le kilomètre en trop, bref, tous ces petits gadgets qui traquent nos derniers deniers… Encore quelques choix : Passons la radio et la télé en tout numérique et alors, exit nos vieux postes, bonjour la vente de nouveaux appareils et autres adaptateurs… Que voulez-vous, il faut vivre avec son temps… D’ailleurs, est-il normal que le vieux poste à lampes de mes parents reçoivent encore les émissions actuelles de radio ?

Avouez tout de même, qu’un mariage en numérique, ça a de la gueule ! Quelle sera la prochaine étape ? Le couronnement de l’empereur par lui-même, comme le fit Napoléon Bonaparte ? Entendrons-nous parler des stagiaires de l’Elysée, à moins qu’il faille délocaliser le pouvoir plus au Sud ? Attendons un peu les heureux événements, le pouvoir impérial renaît, le peuple sera t’il aussi naïf et béat qu’en ce temps-là ? Une deuxième première dame en si peu de temps, voilà bien une volonté de changement et, à voir les idées de la belle, un volonté d’ouverture confirmé…

Pourvu qu’ils ne parlent pas boulot à la maison, ni politique, ça risquerait de faire des vagues…

Résolutions...

Et voici donc le fameux seuil de cette nouvelle année. L’occasion pour moi de vous souhaiter le meilleur du meilleur pour cette année 2008 et bien sûr dans tous les compartiments de la vie. La santé d’abord, car sans elle rien ne va, les rires, car sans rire la vie serait triste, les joies et les bonheurs qui guident nos vies, l’amour, sel vital et l’argent, car, en dépit des proverbes, c’est tout de même plus facile de faire avec que sans. Vœux traditionnels dites-vous ? Peut-être mais rien n’empêche d’être sincère en souhaitant les vœux, non ?

Donc voilà 2008, année nouvelle, occasion nouvelle et nouvelle occasion de prendre des résolutions, ces fameuses résolutions qui nous donnent d’un seul coup l’impression de tourner la page, de devenir meilleur, que ce coup-ci enfin, on va prendre la bonne décision, attaquer l’année du bon pas… Et puis, le temps passe, l’année file, le sable du sablier géant de nos vies coule encore et toujours plus vite entre nos doigts impuissants à le retenir… Les résolutions s’effacent sous ce sable doré, la vie reprend le pas, le pas facile des habitudes et la cohorte des résolutions irrésolues… Ainsi va la vie, ainsi allons-nous avec elle. Et puis, si tout devait s’écrire dans nos vies aussi facilement, avouez que cela serait triste, non ?

Donc, à vos résolutions, bien sûr, mais surtout à vos vies ! L’important est de vivre pleinement sa vie, de comprendre avant toute chose que notre vie nous appartient et qu’elle est le bien le plus précieux que nous ayons reçu dans…notre vie ! Alors, sachons reconnaître ce qui ne va pas, ce qui nous empêche d’être nous-mêmes pleinement, sachons ce que nous voulons une fois pour toute. Ce début d’année est aussi l’occasion de réfléchir à sa propre vie, au rôle que nous y jouons, à la tournure qu’elle a pris et qu’elle prend, en accord ou non avec notre vision et nos attentes. L’occasion aussi de regarder en arrière, de jeter un œil dans le rétroviseur, histoire de mesurer le chemin parcouru, regard ému, attendri ou plus dur sur ce passé récent, à la fois proche et lointain, toutes ces petites étapes qui marquent de façon plus ou moins profondes le cours de nos vies.