Bienvenue sur les pages de Did Jy, ici, vous découvrirez son
univers.
Mais avant toute chose, qui est donc Did Jy ? Ici,
point de faux amis, point d’anglicisme, de jockey monté sur des disques, non,
Did Jy vous ne trouverais pas derrière les platines, enfin, plus maintenant,
Did Jy, c’est au contraire dehors, au grand air qu’il faut le chercher, et, si
on le cherche, on le trouve, pas de soucis, toujours prêt à vous ouvrir la
porte d’un grand livre plein de secrets, de choses apprises, de choses sus, de
choses transmises, de choses lus, de tous ces petits trésors que les herbes ont
donnés, que les générations ont laissés, tout un tas de petite communion avec
des bouts de natures, à partager, à découvrir, à pied, en vélo, en deux
chevaux, à cheval sur les rires, les sourires, les larmes que seules les vraies
émotions peuvent donner. Et si parfois il signe d’un (dj) c’est pour mieux se
mettre en parenthèse des autres vies. N’allez pas croire qu’il rentre dans sa
coquille, non, au contraire, pour vivre heureux, vit-il caché, ici point de
fusil, le mitraillage n’est que photographique.
Parfois, le verbe est haut, sonore, rocailleux, riche
d’accents, le vent d’Autan et les pluies de printemps n’ont pas encore réussi à
lisser les contours, les mots sont gros, forts, sonores mais ils ne sont pas
colère, ils sont émotions, ils sont montagnes, ils sont océans, ils sont
méditerranée, ils sont lauragais, corbières ou minervois, ils sont oc et
occitans profond et puissant, ils sont d’une terre où les jours sans vent se
comptent sur les doigts d’une main, d’une terre où le vent n’est pas plus
monotone que les paysages, les saisons et les traditions. Alors oui, parfois,
ça souffle, et ça souffle fort, mais les ailes des moulins ont su résister tant
que l’homme n’a pas abandonné, les coups de vents, les coups de gueules, les
coups de sang, ici, c’est tradition. Mais cela serait trop simple, dans le
creuset du sang du lauragais s’est versé un sang de très loin, quasi au-delà du
pole, bref, très loin au dessus de Montauban. Et oui, la géographie toulousaine
a bien rectifié cette simplification administrative qui plaça la Loire comme
rempart entre oc et oïl, ici, le nord commence à Montauban, ville au-delà de
laquelle on ne s’aventure que très rarement, juste assez souvent pour ramener
le Brennus à son temple du stade Toulousain. C’est donc de bien plus haut que
le sang paternel s’en vint, et dieu sait que sans vin la vie est triste, bref,
la moitié des gènes vient des Ardennes, de la jolie petite ville de Monthermé
plus précisément C’est de là sans doute que provient les caractéristiques si
évidentes de son type nordique, grand, blond et fort. Les Ardennes, connues
pour leurs sangliers, animaux si dociles et tendres, cela ne pouvait qu’adoucir
ce sang asséché des vents et des rebellions successives de l’Histoire.
Que pourrais-je ajouter ? J’ai parlé de rugby et du
Stade Toulousain, ce n’est pas là qu’il a pu y jouer mais peu de temps dans une
équipe de la banlieue, bien moins hélas qu’au football, tant le rugby est le
seul à inculquer les règles de la fratrie et de la vie. Il aime à dire
« Le rugby est un sport de voyous pratiqué par des gentlemen tandis que le
football est un sport de gentlemen pratiqué par des voyous » et c’est tellement
vrai. Toulouse, la belle rebelle, ville rose et non rosse, ville où il est né,
il y a un certain temps déjà, et oui, quand même, mais ce temps traversé ici
était encore riche de ces petits métiers de rues sans sécu, sans urssaf,
colporteurs en tout genre, « peilharot,
pel de lapin », mais quèsaco ? Et bien, brave gens des temps
actuels, ce brave homme à la peau tannée tout autant par le gros rouge que par
l’absence d’eau dessus sauf les jours de pluies, passait avec sa charrette pour
vous débarrasser de vos bouts de
ferrailles, peau de lapin (et oui, les lapins avaient des peaux à poils en ces
temps-là) ou autres oripeaux dont vous ne vouliez plus. Les bus avaient un
guichet à l’arrière avec un employé sis derrière pour vous vendre votre billet,
le conducteur ne s’occupant alors que de conduire. On achetait les graines au
litre, la paille en balle transportable à la main, le bio n’était pas à la mode
mais la chimie non plus. On traverse tous une petite révolution sur la période
de notre vie, pourtant, celle-ci ressemble aux dernières photos d’un album à
présent refermé à jamais.
Mais je blague, je blague, je m’égare, place donc à sa page,
son univers, ni impitoyable, ni pitoyable, juste poésies naturelles aux muses
naturellement issues de la nature, flore, faune, paysage, tout est prétexte à
images, à mots, à émotions, contemplations ou méditations, expressions dont
cette page n’est que l’introduction…. Bonne promenade !