Mon pays Toulousain

Lundi, ciel gris, la pluie n’est pas loin.
Le vent d’autan s’est tu, trop violent depuis vendredi.
1, 3, 6, 9 jours disent les anciens. Le vent d’autan n’apporte pas la pluie, il repousse les nuages et l’humidité de la méditerranée sur la plaine toulousaine. Lorsqu’il s’arrête, la pluie tombe. Différent.

Et pourtant comme j’aime mon pays toulousain, ces rafales de vent d’autan, vent des fous dit-on, ces journées de cagnas, ces hivers parfois rigoureux d’un seul coup, ces influences océaniques, méditerranéennes, pyrénéennes, espagnoles ou sahariennes parfois qui déroutent le moindre météorologue et rendent plus difficile les prévisions.

Terre coincées entre massif central et Pyrénées, vallonnée, creusée du fleuve nourricier, pays rebelle, pays entier, la mer, l’océan, la montagne à portée de voiture, pays que j’aime, terre de sport, foot, rugby, pays de technologies, terre d’aviation depuis toujours…
Ici est né le petit prince…

Ici le verbe est haut, la rudesse pas loin et apparente pour mieux cacher l’émotion, la douceur la sensibilité, depuis toujours ouverte aux arts qu’ils soient lyriques, féeriques, picturaux, terre de traditions, terre de gastronomie, bien d’autres avant moi ont chanté les louanges du pays toulousain, du midi toulousain.

Comme j’aime ces lectures, ces chansons, comme je t’aime ma terre, mon pays, mon midi.

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