Promenade aux bois



Il y a dans ces bois, un parterre de fleurs
Il y a dans ces bois, une couche de douceur
Il y a dans ces bois, un instant sans heure
Il y a dans ces bois, un répit de bonheur

Là, près du ruisseau guilleret, Il est deux rochers
Près desquels des cendres sont éparpillées
Cendres sans conséquence d’une vie achevée
Cendres glacées à jamais dispersées

Au creux de ce bois, tant de pas, tant de pas
Au creux de ce bois, promeneurs et animaux
Passent près des rochers, admire le ruisseau
Sans savoir ni se douter qui se cachait là

Futilité de nos pas, futilité de nos vies
Tant de pas, tant de traces, une vie
Poussières d’éternité vouées à l’oubli
Tout s’efface, des cendres sans bruit

Il y a dans ce bois, un parterre de fleurs
Il y a dans ce bois, des émois et un cœur
Il y a dans ce bois, hors du temps, des peurs
Il y a dans ces bois, un répit de bonheur

Des rochers pour les initiés, au bord de l’eau
Des pensées en fleurs et en pleurs parfois
Alors les larmes se mélangent au ruisseau
Elles glissent et voguent sans doute vers moi