A vivre ma vie

L’histoire de ma vie, celle d’un homme
Tous simplement, du moins tout comme
Pas évident d’être ainsi, un peu comme
Si je vivais des bouts de vie en somme

Caprices des vies, caprices des temps
Longtemps et toujours à contre courant
Vivre seul n’est pas facile sincèrement
Dans ce monde, être un être différent

Nous arrivera t-il un jour seulement
De vivre ensemble tout simplement
D’espérer, de rêver, il en est temps
Que mes pleurs s’étouffent vraiment

Que tu sois femme blessée ou une femme fleur
Que tu sois ou non mère, quel que soit ton cœur
Aimer ne veut rien dire, à le dire sans avoir peur
Peur d’aimer, peur de parler, peur d’avoir peur

Combien de sentiments non exprimés ?
Combien de coups reçus et intériorisés ?
Combien de vies encore à ainsi dérouler ?
Combien de temps encore sans aimer ?

La vie déroule son long ruban
J’ai saisi le ciseau pourtant
Essayé de stopper vainement
Ce qui est une fuite en avant

D’autres ont su m’expliquer
Que ce n’est pas si alambiqué
Que ma place est ici réservée
Qu’on ne descend qu’à l’arrêt

Alors je reprends vaillamment
Ce parcours bien long pourtant
Si court à deux c’est évident
Si long aujourd’hui vraiment

Lassitude, fatigue, parfois
Energie disparue en moi
Se ressourcer pour être soi
Seule force en moi je crois

Bien des chemins croisent ma route
Bien des vies engendrent mes doutes
Etre sur de soi comme clé de voûte
Etre sur de toi, aussi, sans doute

Espérant chaque jour un lendemain
Espérant chaque jour dès le matin
Espérant chaque fois une main
Espoir déçu jusqu’au lendemain

Pourtant je sais que ce jour là n’est plus loin
Pourtant je sais qu’à chaque rue, chaque coin
Chaque pas, tel un combat je marque les points
Chaque fois, un peu plus je sens l’odeur du foin

Ces odeurs de printemps, ces odeurs d’été
De chaleur, de douceur, de belles soirées
Autant d’heures belles à vivre, à partager
Soleil chaud sur ma vie, bien désorganisée

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