Des lendemains qui chantent

Jeudi. Temps gris et frais, après une journée chaude, très chaude, trop chaude. Record de chaleur de cet été 2007 capable de toutes les bizarreries, jouant au yoyo avec les températures. Hier, journée de feu, une chaleur suffocante d’autant plus que nous n’avons aucune préparation, aucune progression dans les montées thermiques.

Hier, jour de match, premier match en Champion’s League pour Toulouse, avec pour adversaire un morceau de choix, Liverpool. Ambiance de fête, David recevait Goliath et d’ailleurs pas de miracle, Goliath à gagner, petitement mais le résultat est là. Une impression âcre dans la bouche, un manque d’organisation, de gestion de l’événement, une équipe pas apte encore à évoluer à ce niveau. Le chemin de l’Europe est encore long. On maîtrise l’ogre lyonnais, mais n mesure mieux le niveau réel des autres clubs européens et par là même, la difficulté des Lyonnais à franchir cette marche européenne. Je préfère toutefois une équipe bien gérée financièrement, sachant intégrer ses jeunes et brillant ponctuellement par des participations au summum du football. Certes, rien n’est perdu et on peut toujours rêver d’un exploit chez la perfide Albion, et puis, même éliminé du gratin européen, la coupe UEFA nous tend les bras. En avant Téfécé !

Dans ce ciel gris mes satisfactions sont peu nombreuses mais intenses. Des congés qui arrivent, dès lundi. Retour à l’océan, chevauchant ma beige Méhari, espérant rouler cheveux au vent, fous rires, rollers, vélo, football et baignade avec mon filleul. Difficile de décrire sa joie de partir en vacances avec moi. Autre satisfaction, des relations qui se normalisent, des rapports qui s’affinent, un cœur qui se remplit chaque jour un peu plus… Vivement septembre ! en attendant, boulot, passation de consignes, dernières gestions, dernières longueurs, et encore, comme d’habitude, l’impression de ne pas être prêt…

Quelques semaines d’interruption dans la vie de ce blog, enfin, dans les publications, car l’écriture continuera, les textes se feront sur le papier en attendant la rentrée et leur publication. Une parenthèse sur ma vie laborieuse, un retour aux sources iodées, avec, comme souvent, plein de projet, dont le plus simple, celui de respirer, de me reposer, de me ressourcer. Océan bénéfique, tranquillité de cette fin d’été, calme et sérénité, rythme de vie différent, voilà ce que j’aime et ce dont j’ai besoin. Beaucoup de chamboulement dans ma vie ces derniers temps, des fins de cycles, des débuts de nouveaux cycles qui seront, j’espère, long, très long, infini même et peut-être plus. Une théorie qui se vérifie, une joie indescriptible de le vivre, un apaisement en même temps qu’une boulimie de vie.

Il faut toujours garder espoir, savoir qu’un cycle qui s’achève est toujours le début d’un suivant et non une fin en soi. La vie réserve toujours d’agréables surprises, même si là, je me sais particulièrement gâté ! Et oui, cette vie parfois si cruelle, cette vie qui parfois nous torture, sait aussi nous réserver des joies et des bonheurs. Croyons toujours en cette issue, ne nous désolons plus de nos heures sombres, sachons qu’après la nuit, le jour vient, parfois maussade c’est vrai, parfois de belle lumière, et parfois très beau. Je sais, ce n’est pas facile à comprendre ou à accepter lorsqu’il fait nuit dans notre vie, et biens des belles âmes ont su me le dire et insister. Mais croyez-moi, en moins d’un mois je suis passé de la nuit la plus noire, la plus froide au jour le plus chaud. Et encore, ce n’est là qu’une timide éclaircie, l’été arrive, avec ses jours flamboyants, ses nuits étoilées, ses parfums sucrées.


Sincèrement, il eut été dommage d’abandonner en chemin et de ne point y goûter, non ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

textes trés, trés beaux, continue.....
bises, Isa ton amie

Didier a dit…

Merci à toi qui me connait bien...
Merci d'avoir été là, et d'être encore là aujourd'hui.
Bises,
Didier, ton éternel ami