Sociologie de comptoir

Me voici ainsi écumant les comptoirs d’une virtualité étonnante pour qui sait l’aborder avec humour, et même je dirais, au minimum, humour du second degré. Je n’ai, comme à mon habitude, aucune prétention à être sociologue, ethnologue, ou je ne sais quel métier analogue (tiens, est-ce une profession ?) Simplement, l’envie d’en délivrer ma propre réflexion, bien plus qu’une analyse. Voilà, vous en êtes prévenus, et si vous en souriez, merci, vous aurez tout compris. Dans le cas contraire, les symptômes doivent disparaître dès l’arrêt de l’écran, sinon n’hésitez pas à me consulter…

Donc, me voilà à naviguer en père peinard comme disait Georges sur les voies impénétrables de l’internet. Personnage lambda de la lambdosphère, quelconque parmi les quelconques, je vais et je viens dans ces rouages relationnels et trop virtuels. D’aventure, je précise, que par manque de temps, par manque d’envie aussi, je ne me suis intéressé qu’à la population féminine. Et oui, désolé, mais les hommes, ça ne me branchent pas du tout, à chacun ses goûts, je sais, n’y voyez aucun propos homophobe, simplement c’est comme ça.

Bien sûr, la bienséance et mes choix personnels m’obligent à limiter l’étude, aux sujets âgés de plus de 25 ans (en dessous, merci, l’école est finie vous pouvez vaquer) et de moins de 60 ans (limite haute fixée par un cas clinique, donc, au-dessus, mesdames, bien le bonjour chez vous). Voilà. 25 – 60. Sur un plan personnel, cet échantillon est encore bien trop large, mais bon, ainsi est constituée mon étude ou plutôt ma réflexion. Le sujet est donc de sexe masculin, âgé de 41 ans, et (mais cela n’est que mon avis personnel) bien sous tout rapport !

Des familles se dégagent d’emblée : de 25 à 29 ans, de 30 à 37 ans, de 38 à 44 ans, de 45 à 60 ans.

Ainsi, pour faire simple :

de 25 à 29 ans : envie de rencontrer l’âme sœur, le futur mari et père. Des études longues et une vie sage, ou alors, une timidité exacerbée, un écart par rapport à notre société dite normale (taille, poids, physique, moral, mental, bref tous ces trucs idiots qui vous conduiraient presque à l’échafaud) les ont isolées des prétendants. Le net est là pour les aider à faciliter la rencontre. Bien sur, parfois d’autres considérations, une recherche de maturité, d’un père ? ou simplement de relations amicales (et oui, ça existe !) Tranche d’âge visé : de -1 à +3 ans que leur âge.

de 30 à 37 ans : plusieurs cas : célibataires sans enfant et désirant en avoir ou pas. Mères célibataires séparées.
Les célibataires sans enfants : Se poser enfin ! Choix simple et je dirais fonctionnel : trouver l’homme qui saura être le père, le mari, le confident. Tranche d’âge visé : de -4 à + 5 ans que leur âge.
Les mères célibataires : Ayant réussi à se débarrasser par des moyens légaux du père de leurs enfants ou alors, victimes de pères n’assumant pas leurs rôles, elles cherchent avant tout un compagnon de sortie, une amitié, mais surtout pas nécessairement de nouvelle vie commune, elles assument complètement leur vie, réussite professionnelle et éducation des enfants. Tranche d’âge visé : de -4 à + 8 ans que leur âge.

de 38 à 44 ans : Une charnière entre les deux familles. Sans enfant, enfants jeunes, enfants grands et pratiquement casés. Leurs attentes sont donc fonction de cela. Compagnon de sortie, compagnon de vie, retrouver sa propre vie, penser à soi, au plaisir, aux exercices physiques et sportifs et bien sur des amis. Tranche d’âge visé : de -5 à +5 ans que leur âge.

de 45 à 60 ans : Les enfants sont partis, la forme et le physique sont là, envie là aussi de compagnon de jeu, de sortie, de soirée, mais pas vraiment pour une vie commune. Tranche d’âge visé : de -10 à +3 ans que leur âge. Elle redoute les hommes de leur âge. N’hésite pas à faire le premier pas.

Nous voilà arrivée donc aux conclusions.

D’abord, merci d’avoir résisté et lu jusqu’ici.
Vous aurais-je esquissé un sourire ? Alors, j’en serais comblé !
Plus ? Non, non, n’en faites pas trop.
Aucun ? tant pis !
Il en va ainsi de l’humour, certaines blagues nous font rire, d’autres moins ou encore pas du tout.

Bien sur, pour des contraintes légales et morales, toutes ressemblances avec des personnes existantes ou ayant existées ne seraient que pures coïncidences.

Dans le cas contraire, l’auteur vous prie de vous faire connaître afin de s’en excuser personnellement.

Ah là, là, finalement, la vie, nos vies, nos attentes, nos recherches ne sont pas si simples, pas vrai ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

j'attendais avec "curiosité" le couplet sur la tranche d'âge me concernant...mais, rien à dire, juste transcription!! sourire...
continue ton étude sociologique, c'est assez drôle!

Anonyme a dit…

J' ai toujours préféré aux voisins mes voisines !
:-)