Pourquoi doit-on avoir peur de laisser seules nos femmes, nos mères, nos sœurs, nos amies ?

Mais dans quelle époque vivons-nous ? Quel est ce mal qui ronge notre civilisation ? Pourquoi tant de violence ? Pourquoi tant de laisser faire ? Pourquoi doit-on avoir peur de laisser seules nos femmes, nos mères, nos sœurs, nos amies ? Chaque jour l’actualité, plus ou moins proche de nous, parfois même très proche, nous apprend de tristes nouvelles, de lamentables actes. Mais ce qui révolte encore plus que la barbarie commise, que le délit établi, c’est la passivité des témoins autour, spectateurs d’un bien triste spectacle ou moralisateur de la première caméra ou journaliste, mais surtout, plus que toute abomination, personnages tranquilles, ne tentant pas d’intervenir ou d’appeler des secours. Même en montagne désormais, ou autrefois la solidarité était de mise, le portable ne sert qu’à connaître le temps qu'il fait dans la vallée, les occupations des siens, mais reste bien rangé au fond de la poche ou au fond du sac lorsqu’un accident survient.

Est-ce cela être humain ? Doit-on comme l’Amérique bienveillante, offrir une arme à nos enfants et nos proches ? M
ais grands dieux est-il encore possible que je rêve ou que je cauchemarde ? Pourquoi tant de haine, tant de cris ? Pourquoi dépenser son énergie à détruire les biens publics, faire voler en éclats les vitres des cabines téléphoniques, des abribus ? Savons-nous que ces biens sont payés, réparés par nos impôts et ceux de nos familles ? Revenons en donc à des constructions de bétons, au moins les taggeurs s’en réjouiront ! Arrêtons un peu cette course à l’agressivité, ne laissons pas le monde dériver ainsi. N’oublions jamais que nous ne faisons qu’emprunter la terre à nos enfants, ne la leur laissons pas dans ce triste état et songeons à tout ce que nous pourrions faire avec cet argent mieux dépensé qu’à panser les plaies de notre société. Penser au lieu de panser. Penser et surtout agir. Je me demande dans notre société actuelle ce que nous serions si une guerre éclatait. Nos grands-parents résistèrent. Nous, nous nous tuerions comme nous sommes prêts à le faire pour un portable, une carte bleue, une voiture, des bijoux. Que des biens matériels qui pour moi ne valent pas une vie.

Mes plus tendres pensées à toutes ces victimes d’un violence trop gratuite et de tiers trop inertes. Puissiez vous un jour oublier et pardonner, car plus important que tout est la vie, votre vie, ne l’enfermez pas dans une violence dont on a tant de peine à se débarrasser. Je rêve d’un jour ou nos rues, nos parkings, nos cités seront sûres, où nos femmes, nos mères, nos sœurs, nos amies pourront aller librement. A nous tous de relever la tête au lieu de baisser les yeux, à nous tous de résister. C’est malheureusement notre guerre, notre combat, faisons-en notre fierté. Redevons humains et fiers de l’être, à nous tous combattons la bête. Eradiquons la violence avant qu’elle nous éradique, c’est avant tout penser à nos enfants.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

MERCI DIDIER.. T'AS VU.. SUIS BLONDE MAIS J'AI REUSSI A VENIR ICI .. GROS BISOU DE LA SOIREE ;-)
AURELANIE