Le jour ou le soleil revient

Vendredi. Ciel bleu. Partout. Intérieur et extérieur. Cela fait trop de bien et rajoute encore plus de soleil dans mon cœur. Lumière intérieure, grande flamme ne vacillant plus mais grandissant sans cesse, énergie en hausse forcément, envie de partager bien sûr, j’ai beaucoup trop reçu pour ne pas rayonner autour de moi. Euh, soyons clair, je ne parle que d’énergie !

Sentiments étranges et puissants, troublants, émouvants, indescriptibles…

Rêves ? Non, je ne crois pas, mes nuits sont trop rapides pour que des rêves les hantent…

Espoir ? Non, même pas.

Alors ? Je ne sais pas. Il n’y a pas de vocabulaire pour décrire cela.

Sachons avancer en silence, profiter de la vie, des instants partagés, quel que soit l’espace temps, quel que soit l’espace lieu, prenons le temps d’apprendre à apprendre l’autre, de se découvrir (sans jeu de mot laid) l’un l’autre, avançons, hâtons lentement le pas. Et puis zut ! Vivons simplement.

A quoi bon réfléchir plus que de raison ? Nos vies sont établies, encadrés par des règles, des carcans étouffants, comme si elles devaient obéir aux même règles que nos activités professionnelles… Planification des événements, rendez-vous minutés, rapport en trois exemplaires, … Non, abandonnons la machine, vivons, libres et entiers, égaux bien sûr devant la liberté d’être et d’être aimé. Quand est-ce que nous cesserons de se vouloir une espèce supérieure simplement parce que nous prévoyons tout ou presque, simplement parce que nous rigidifions toutes nos vies dans des corsets de règles établies ?

Quand un vase est cassé, même la plus puissante des colles ne peut en faire qu’une vase rapiécé, fragilisé. Le feu ne repart pas des cendres. La vie reprend des cendres. Une autre forme de vie, une végétation renaît derrière l’incendie. A quoi bon vouloir toujours composer avec un passé, un présent difficile. Sachons renaître des cendres, sachons goûter à la pluie comme au soleil. Facile à dire ? Peut-être. Sûrement, j'en sais quelque chose. Mais recoller un vase en mille morceaux, est-ce plus facile ou plus confortable ? Pour quel résultat ? Quel avenir ? Ne plus y toucher pour ne pas le fragiliser davantage ? Sommes-nous des objets posés une fois pour toutes dans le confort de nos vies ?

Je suis de plus en plus loin d’en être persuadé…

Bien sûr, il y a des séparations difficiles, éprouvantes même, bien sûr rien n’est jamais facile. Mais entre deux choix pas facile, recoller ou séparer, je sais désormais celui que je choisis.
Même si.

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