« Joyeux Noël ! »
c’est ainsi que s’éveille le jour, sous les cris de joies, les cris de fêtes,
les cris de bonheurs, la fête familiale bat son plein et il est si bon de gâter
ce que l’on aime. Dans la tradition
provençale, il est de coutume de mettre une buche dans le foyer puis de
prononcer cette bénédiction « Dieu nous tienne en joie ; Noël arrive, tout
bien arrive ! Que Dieu nous fasse la grâce de voir l'année prochaine, et si
nous ne sommes pas plus nombreux, que nous ne soyons pas moins ! » Formule qui peut sembler désuète mais qui
prend tout son sens lorsque Noël arrive et que sa table se dresse autour d’une
chaise vide… Profitez donc de la vie, de vos vies, des vies de vos vies, sachez
apprécier chaque seconde distillée pour y cueillir le nectar et les essences à
bonheur, bien plus utiles que toutes ces broutilles parfaitement imbéciles si
vous y réfléchissez bien.
En ce jour particulier,
mes pensées iront vers ces êtres envolés, bien sûr, vers leurs maisons bien
vides de présence humaine mais tellement riches de présences spirituelles.
Enfin, mes chaleurs et énergies s’envolent vers toutes ces victimes innocentes
des fléaux de notre temps, qu’ils se nomment tempêtes, ouragans, tornades,
cyclones, qu’ils s’appellent maladies en kyrielle de noms scientifiquement
inaudibles lorsque le glaive s’abat, qu’ils naissent dans l’imbécilité des
hommes oubliant les dégâts des armes qu’ils ont entre leurs mains, fusils,
revolvers, armes à feux et à sang, armes
blanches se teintant de rouge, mais aussi véhicules en tout genre que l’on
croit maitriser bien au-delà des règles fixées par le code. Tant de vies
fauchées, tant de vies déchiquetées, tant d’impuissances devant ces êtres qui
un jour se sont crus trop puissant, qu’ils soient à jeun ou défoncés, qu’ils
soient alcoolisées ou fatigués, ils ont tué et, bien plus que leurs victimes
innocentes, ce sont des cheminements de vies qu’ils ont démoli. Puissent-ils en
avoir conscience et réalisation.
Ce n’est pas un jour pour
être triste, le bonheur, l’espoir se sème et se cultive, alors n’oubliez pas d’y
consacrer vos énergies, de là naitra notre société de demain, ne la bâtissons
pas sur la haine ni les chagrins, tissons les liens d’espérance plutôt que ceux
de souffrances, construisons même si pour cela nous devons partir d’un champ
brûlé. Au fond, nos fondations n’en seront que plus solides…
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