Depuis que j’ai pris conscience, à force de messages
répétés, vous savez, ces messages anodins, qui l’un après l’autre vient vous
dire une chose que vous ignorez, enfin, que vous semblez ignorer parce que au
fond, ce message-là s’en va dormir au fond d’un tiroir cérébral, jusqu’à ce que
le même message revienne par un autre canal, pour s’en aller finalement dans le
même tiroir, et puis même qu’un jour, le tiroir est plein, il déborde et on se
retrouve avec un message au sol, on le ramasse , on le lit, on l’intègre, et
puis du coup, on mesure combien de fois on a rempli le tiroir sans prêter
attention au contenu. Bref, ces messages répétés sont juste le fait d’un modèle
éducatif bien construit qui rabâche les leçons afin que vous les intégriez.
Mais revenons au sujet, ce débord de messages m’a fait déborder du sujet et
oublier le fil conducteur. C’est donc en mauvais élève que je suis, après
maintes et maintes phrases reçues, que j’ai compris que mes mains avaient du
talent, enfin, comment dire, je ne sais, parce que depuis, je cherche les
termes et les termes bons pour cela.
Un don ? Oui, mais nous avons tous un don, voire
même plusieurs. Je parlerai plus d’une capacité, comparable à ces personnages
qui ont l’oreille parfaite, celle qui sait reconnaitre la moindre note jusque
dans ses demi-tons, ceux qui ont un nez capable de ressentir plus que de sentir
la moindre essence florale, bref, ceux qui savent utiliser un de leurs sens
jusqu’au plus profond de sa dimension, voilà, cette capacité concerne ce qu’on
pourrait prendre comme une sixième sens,
celui des énergies. Loin de maitriser cela comme un maitre parfumeur dans son
art, mais apte et ouvert à apprendre. Et là, le vocabulaire se complique :
Magnétiseur ? Non, il n’est pas que question de magnétisme ;
Guérisseur ? Surtout pas, il ne s’agit pas de baguette magique, de miracle,
non, juste de savoir équilibrer les énergies, les canaliser, les redistribuer,
les aider à aller là où il faut qu’elles aillent, pour que le « récepteur »
(je préfère ce vocable à « malade » ou « patient » ) puisse
reprendre ses propres circulations équilibrées et donc guérir, donc, se guérir.
Les indiens parlaient d’hommes-médecines parce qu’en plus des énergies ils
savaient les plantes, les préparations, les cristaux, les pierres, bref tout
une pharmacopée naturelle qu’il convient de maitriser. Chaman, rebouteux, mage,
sage, canal, cristal, sorcier….. Et puis zut, c’est quoi un nom ? Une
décision d’appliquer tel ou tel terme, de coller une étiquette ? Ras le
bol, en tout cas, ni magnétiseur, ni guérisseur, quant à être sage, là, il faudra
des lunes….
Depuis cet éveil de ma conscience, je lis, le vis, je
reçois, je pratique. Et le chemin est long, parfois peuplé d’évidences, de
choses connues parce que peut-être depuis très longtemps au fond de moi, elles
sont enchantées de revoir la lumière du jour, des choses plus bouleversantes,
plus étranges, mais surtout, un calme, une sérénité qui fait que ma vie n’est
plus ma vie, c’est-à-dire que ma vie passé n’est plus, enfin, pas si simple,
les passés se composent au fur et à mesure de nos allers retours charnels, pour
compléter le puzzle, accomplir des karmas par imposition de la bonne pièce au
bon endroit dans le moment qui nous est offert. Ce que je veux dire, c’est que
depuis très peu de temps, un an ou un peu plus d’un an, ma vie n’est plus celle
que j’ai quittée, et c’est une délivrance et un apaisement. Quel que soit le
terme, le nom, le titre, le rôle, il est agréable d’en comprendre l’utilité, de
la mesurer aux apaisements, aux mieux allers, à ces aides apportées en des
combats étrangers. Plus encore, apprendre, comprendre, lire, découvrir, mettre
des mots, des noms sur des mots passés, des noms du passé, c’est assez
vivifiant. Oui, merci la vie pour cela.
D’ailleurs, à cette étape, je peux dire : « Désolé,
pardon, merci, je t’aime »
Désolé d’avoir omis d’entendre ces messages, dès le
premier.
Pardon d’avoir retardé cette éclosion
Merci de m’avoir ouvert le chemin
Je t’aime la vie, le monde, les êtres dans leurs
diversités, les leçons offertes, les expériences, les envies de grandir.
Oui, désolé, pardon, merci, je t’aime….
Merci à la
sagesse Hawaïenne d’Ho’oponopono
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