Les amours...

C’est quoi l’amour ? C’est quoi cette explosion de sensations grouillantes, vibrant aux fonds de nos tuyauteries les plus profondes ? Qu’est-ce qui donne à la fois force, sourire, motivation, envie d’avancer de nouveau à deux sur les voies tortueuses et sinueuses de la vie ? Alchimie bizarre et inexpliquée, imprévisible même, en terme de naissance comme en terme d’intensité, ces symptômes ont des évolutions différentes suivants les sujets. Essayons de voir les différents cas, du moins les plus courants :

L’explosion soudaine, autrement appelée le coup de foudre. Rapide, bref et intense. Quoi qu’on en pense, n’est généralement pas suivi de grands effets, si ce n’est une grosse brûlure d’ou on ressort sonné. Dans quelques cas, semble devenir chronique ou évoluer dans les formes ci-après décrites.

L’effet de surprise. On se rencontre ou on se connaît déjà. Peu à peu une relation dite amicale s’installe et puis, surprise, un beau jour, qui d’ailleurs peut être une belle nuit, ou une belle après-midi, voire même une belle matinée, cette relation par je ne sais quelle magie, évolue en amour. Troublant, limite dérangeant même, le temps de comprendre ce qu’il se passe, ce qui arrive. L’évolution lente peut soit se stabiliser, soit s’empirer, soit se dégrader et disparaître comme elle est venue, laissant sa place à la relation première, l’amitié. Dans certains autres cas, la régression laisse un phénomène d’allergie au point de devoir isoler les sujets en présence. D’ailleurs, c’est ce qu’ils font.

La rencontre. Provoquée, attendue, cherchée, combler la solitude est une quête hélas bien présente. Que le sujet soit d’ailleurs célibataire ou non… Enfin, prenons le cas du célibataire : lassé de sa solitude, il multiplie les chances de rencontres. Autrefois, tournée des bals, discothèques, et autres fêtes locales et patronales, avant-hier services téléphoniques ou minitel, parfois même émissions télévisées, aujourd’hui, c’est Internet à fond, sites en tout genre, mythique ou moins, le but étant de chercher l’âme sœur pour tromper sa solitude. Finalement, le modèle non célibataire rentre dans cette catégorie aussi… Le virtuel devient alors théâtre de toutes les parades amoureuses, nouvelles vies, nouveaux atouts, tout ce qu’il convient pour éblouir la belle, qui d’ailleurs, exerce parfois le même art ce qui peut conduire à des situations cocasses dès lors que la séduction établie, le passage en réel devient désiré…

Une fois ces stades d’incubations passés, la maladie, car cela en est une, (ne dit-on pas, maladie d’amour ?) Evolue selon des rythmes et des voies différentes. Soit il y a régression, voire même extinction totale, soit il y a stabilisation de l’état, soit il y a progression. La progression comme la régression, peuvent être fulgurante ou très lente avec tout un panel de rythme entre ces deux limites extrêmes que la médecine à l’heure actuelle ne sait expliquer. Pour compliquer le tout, les évolutions peuvent être de sens différents, voire opposés, de rythmes différents voir opposables, pour les deux sujets, car, je n’avais pas précisé, dans tous les cas, au moins deux sujets sont en cause… Si un seul sujet vit cela, alors, laissez tomber, il n’y a pas d’issue à par l’aigrissement et l’amaigrissement…


A titre personnel, j’ai eu la chance (en est-ce vraiment une ?) de vivre :

-Le coup de foudre. Je trouve l’expression bien choisie car c’est vraiment l’impression que cela laisse : prendre un éclair sur la tête, voir trente-six étoiles, et se retrouver bien brûlé les jours suivants… J’ai connu

- Les périodes rencontre – amitié – amour – amitié et ça c’est assez beau, même s’il y a une phase difficile à vivre (devinez un peu laquelle !)

- L’effet de surprise… l’évolution de dialogues amicaux en envie forte de se retrouver, virtuellement, puis réellement, la découverte des sentiments réellement ressentis, partagés, la naissance d’un amour partagé, l’explosion des sentiments, toujours plus fort, toujours plus hauts, toujours davantage partagés, ça c’est trop bon !


En conclusion, je dirais juste avoir voulu par-là même, non pas faire la thèse, l’antithèse, la synthèse des hypothèses mais bel et bien un texte sans prétention sur l’amour, sous diverses formes, de par ma pauvre expérience, sans aucune envie de croire, ni de faire croire que j’avais là la science infuse… Tout ce que je sais, c’est que j’ai aimé, j’aime et j’aimerai. Tout ce que je sais c’est que ce je vis est super ultra merveilleux et que je souhaite à toutes et à tous de vivre cela…

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