Joyeuses fêtes

Et oui, déjà le 24 décembre, ce jour tant attendu par des milliers d’enfants petits et grands, de 7 à 77 ans selon la formule, mais cela démarre plus tôt et s’achève plus tard !
Nuit magique en vue, nuit magique qui hélas ne doit pas nous faire oublier que tout le monde ne souhaitera pas Noël de la même façon, que la magie a ses limites et laisse encore trop de monde dans la douleur, le chagrin, l’abandon en cette nuit-là, comme en toute autre nuit d’ailleurs. Je profite de ces lignes pour adresser une pensée à ceux-là, aux abandonnés de la vie, aux pensionnaires des maisons de retraites, des hôpitaux, comme à leurs anges gardiens, infirmières ou soignantes, aux accidentés de la vie, aux proches des victimes, tous ces gens pour qui Noël n’a pas la même saveur que pour l’enfant dont le sommeil sera difficile à trouver ce soir et dont les rêves seront peuplés de belles images dorées.

Que l’on fête ou non Noël, selon ses convictions, selon ses croyances, selon ses ressentis, n’enlève rien à la magie de la date, ni aux étoiles qui brilleront demain matin dans bien des yeux. D’autres yeux auront pour étoiles des larmes de tristesse… ainsi va la vie, ainsi sommes-nous portés, quelle que soit la période, nos émotions nous guident, nous chavirent, nous vieillissent à jamais. Eternels enfants nous restons, nos souvenirs des Noëls de notre enfance ou plus proches sont là, bien réels toujours plus enjolivés par ce merveilleux tri sélectif que la mémoire sait opéré. Des images blanches et froides de neiges épuratrice des paysages, selon nos latitudes bien sûr, mais des images de sucre et de gaîté toujours ou presque.

Enfants nous sommes, enfants nous restons et nous resterons. Nous avons beau tracé l’arbre de notre famille, nous sommes toujours la partie basse, celle qui est la descendance, l’enfant de quelqu’un. Quand nous offrons nos cadeaux, c’est d’abord leurs sourires que nous nous offrons. Plaisirs de ces instants, plaisirs de ces joies, de cette communion calendaire qui chaque année nous réunis le temps d’un repas, le temps d’un cadeau. Dommage qu’entre ces repères réguliers il y ait la vie et ses chamboulements… Dommage de devoir attendre Noël pour avoir ces pensées-là.

A vous tous j’adresse mes meilleurs vœux pour un Noël joyeux. Que cette année s’achève en douceur, et que le réconfort de vos proches vous accompagne. 2007 se termine, bientôt nous ferons place à 2008, non, je sais, ce n’est pas un scoop ! Ce n’est que la vérité ! Gardez la pêche et le sourire, gardez le moral et les envies, de voir, de partager et d’échanger, amis ou famille, gardez le contact sans attendre un autre repère calendaire, sans attendre aussi, hélas, ceux que la vie peut dresser en travers de vos routes.

JOYEUSES FETES !

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