Violence, haine, coup de feu, disparition, attentat,
explosion, vol, enlèvement, viol, destruction, meurtre, détournement,
corruption, trafic, … Pas un seul jour ne passe sans que ces mots ne s’en
viennent polluer nos actualités, sommes-nous dans un monde si violent ?
Sommes-nous manipulés pas la façon dont
les informations sont triées avant d’être diffusées ? Que devient ce
monde ? Dans cette rue, on a « juste » volé les plaques
d’égouts, et tant pis si des accidents surviennent. Ici, ce sont des câbles électriques,
une toute petite longueur suffit désormais à bloquer tout un trafic
ferroviaire. Là, on a kidnappé une employée de banque pour lui faire ouvrir le
coffre en pleine nuit, des voitures brulent de ci, de là, des coups de fusils,
des coups de couteaux, des viols parce que le « non » a disparu du
vocabulaire, parce que le monde devient fou et qu’avec lui nous sombrons dans
une folie et une terreur. Comment être de bonne humeur dans tout cela ?
Comment ne pas craindre pour nos êtres chers ? Comment pouvoir comprendre,
aimer et vouloir avancer ? Simplement, parce qu’il n’y a pas d’autres
choix que d’être, de vouloir et d’aimer pour pouvoir faire avancer les
choses ; Simplement parce que la haine ne répond pas à la haine, au
contraire, elle la nourrit, elle la cautionne et lui donne encore plus de poids
pour s’exprimer. Est-ce cela que nous voulons ? Sommes-nous trop imbu de
notre personne, sommes-nous si étouffé par notre égo pour choisir l’attitude de
se dresser sur ses ergots et s’en aller batailler contre les batailleurs ?
Le sang a assez coulé, la violence a assez percé, le seul pansement qui
convienne à l’humanité c’est l’amour, le respect, l’écoute. Dans une société
qui souffre, qui perd ses valeurs, la réponse n’est pas dans le vol ni dans le
viol, mais plutôt dans l’analyse de ses valeurs, sont-elles vraiment actuelles,
sont-elles vraiment incontournables pour qu’il faille revêtir la tunique à la
croix et s’en aller bouter hors de son territoire ces esprits mécréants qui
refusent nos valeurs ? Doit-on lever l’impôt sur la collectivité, arracher
les colliers d’or, voler le cuivre, faire disparaitre les plaques
d’égouts ? A quand le vol de portail ? Et pourquoi ne pas s’en aller
ramasser les boites de conserves qui rouillent lentement le long des sentiers
trop fréquentés par des « amoureux » de la nature ? Et pourquoi ne pas s’en aller débarrasser de
ses vestiges d’humanité, quelques sous-bois, contrebas de routes, anciens
dépotoirs où trainent carcasses de voitures, de vieux poêles à bois, vieilles casseroles
et autres ferrailles lâchement abandonnées ? Et pourquoi ne pas entendre
lorsque l’autre dit « non » ? A trop grandir dans le défi, dans
la compétition, on en oublie que les règles du jeu ne sont pas nos règles mais
les règles. On ne force pas une décision, on la discute, on en discute, mais on
respecte le non. Toujours.
Civilité, civisme, pluralité, communauté, mais quel animal
l’Homme est-il devenu pour ainsi agir ? D’ailleurs, ça serait faire injure
à l’animal que de le comparer à l’Homme, aucun animal ne tut pour le plaisir ni
pour des revendications sorties dont on ne sait où. Il n’est pourtant pas si
loin ce temps d’avant les grillages, d’avant les barbelés, ce temps des portes
ouvertes toujours, des volailles galopant en liberté, ce temps des randonnées
en pleine nature sans clôtures à franchir, de discussions amicales avec les
bergers, d’être accueillis pour manger à l’abri lorsque la pluie survenait… On
ne récolte que ce qu’on sème, et si aujourd’hui les portes sont closes, si
aujourd’hui l’abri est refusé, c’est peut-être bien les traces d’abus, de non
respect, de non droits, qui ont conduit certains à se fermer, à s’enfermer,
parce que le vieux schéma psychorigide réside dans l’affirmation de sa
domination, la réponse étant de reprendre la main, de se réaffirmer
« dominant », œil pour œil, dent pour dent, le vieux mâle affronte
les jeunes loups, défense du territoire et droit de saillie…. C’est quoi la
domination chez l’Homme ? Quel intérêt ? La violence n’engendre que
la violence sauf à sortir du cercle vicieux, sortir du cercle pour rentrer si
possible dans un autre, il me plait à rêver que l’amour, l’humanité, le respect
bâtiront un cercle bien plus fort, bien plus grand, bien plus solide. La paix
est bien plus agréable à vivre que l’affrontement de la violence. C’est
peut-être pour cela que la nature accueille de plus en plus de personnes, c’est
peut-être pour cela que les spiritualités sont de plus en plus présentes et
regroupent de plus en plus d’adeptes, c’est peut-être pour cela que l’isolement
en retraite obtient de plus en plus de faveur. Une société à bout ne doit pas
oublié qu’elle est debout. C’est à elle de marcher, d’avancer, de croire et de
bâtir. Ce n’est pas en s’asseyant et en attendant un prophète, un politique, un
gourou que son avenir se batira.
1 commentaire:
Eh oui les médias attisent cela en faisant parler d eux donc ils en sont d autant plus enchanté . Pourquoi le monde se tourne vers la haine .car les parents baissent les bras .le manque de respect pour qui que ce soit ou les choses . Mais stop .je comprends que plus ça va on bat en retraite et on va s isoler . Nous les victimes . Mais le monde est ainsi . Et si on rétablissait l amour dans les programme scolaire et le respect peut être que cela s estomperait .si chacun en mettait du sien et si chacun arrêtait de jalouser son prochain aussi ça se calmerait mais avec des si ....on avance c'était drôlement .non? Surtout si les si devenait oui . On fait .
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