Début d’année particulièrement humide et pluvieux
certes, mais pourquoi donc les humains se plaignent-ils sans cesse de cette
pluie qui ne cesse ? De toute façon, il suffit que la soleil sorte et soit
trop chaud pour qu’aussitôt les plaintes à son encontre soient elles aussi de
sortie. éternels insatisfaits, les êtres humains ne savent plus désormais s’exprimer
qu’en râlant, contre le froid, contre la chaleur, contre la pluie, contre la
sécheresse, contre le vent, contre le manque d’air, contre tel gouvernement,
contre tel autre, contre la crise, contre les richesses, contre ….contre…
contre….
Il est plus facile de se plaindre, de ce qu’on n’a pas,
mais il est plus difficile de se satisfaire de ce que l’on a et encore plus de
réaliser combien nous sommes comblés et chanceux. Encore faut-il vouloir bien
voir le monde tel qu’il est, avec une vision sur 360 degré, et non centrée sur
son petit nombril. Cela marche aussi avec les gros nombrils, je vous rassure.
Il pleut, oui, mais cette eau tombée du ciel vient à point nommé pour abreuver
les sols victimes des sécheresses estivales de ces dernières années, et mieux
encore, elles s’en viennent regarnir les nappes phréatiques qui étaient au plus
bas ces deux dernières années. Il est facile de se faire couler un bain, de
laver sa belle voiture, de remplir sa piscine, de gaspiller des tonnes d’eau à
faire pousser du maïs dans des régions plutôt sèches, mais ne croyons pas que
nos ressources soient inépuisables, et acceptons comme une bénédiction céleste,
ces abreuvages réguliers qui nourrissent nos plantes et nos pelouses sans qu’ils
aient besoin d’engrais tout en rechargeant les nappes phréatiques que nous
pillons chaque année un peu plus. Même les écosystèmes s’y retrouvent, les
plantes sauvages sont belles et grasses, les animaux heureux de s’abreuver en
bien des points d’eaux, et il est plaisant de randonner dans les corbières en
traversant des cours d’eau connus jusqu’à là pour n’être que roches asséchées.
Certes, les plantations hybrides de l’homme ont du mal à faire face à cette
lente montée des températures, signe peut-être que la nature reprend ses droits
sur la technologie et les manipulations génétiques de son espèce vivante la
plus menaçante pour la survie de toutes les autres espèces : l’Homme.
Puisse ceci nous servir d’éveil de notre conscience.
Notre terre ne nous appartient pas, nous l’empruntons aux générations futures, soyons-en
conscient et respectueux. Chacun de nos pas est comme un pas dans le sable, le
vent naturel souffle et l’efface, nous ne sommes que de passage, la planète
nous survivra, avec ou sans nos descendants, selon nos actions de nos jours.
Pour grandir, les êtres vivants, végétaux comme animaux et humains, ont besoin
de boire et de se nourrir. L’eau est la vie, notre vie. Nous naissons dans l’eau,
nous sommes de lointaines amibes nées dans un bouillon de vie. L’eau est un de
nos éléments de vie, tout comme le feu qui nous réchauffe, l’air qui nous
oxygène, la terre qui nous porte et nous nourrit. En cela, merci à la pluie de
nous donner nos futures douches et bains, nos futures tisanes, thés ou cafés,
nos futurs breuvages et nos futurs gaspillages. Merci infiniment de maintenir
notre planète habitable et respirable, féconde et nourricière, fertile pour nos
aliments. Merci à l’eau de rendre nos conditions de vies suffisamment humide
pour nous permettre de vivre hors de l’eau. Enfin, merci à la vie de nous tenir
en vie et de nous faire jouir de ces gouttes d’eaux célestes, quand tant d’amis,
de parents, de nos proches ne peuvent plus simplement contempler le ruissèlement
sur les vitres en partageant des moments si précieux avec leurs petits mondes.
Savez-vous qu’il ne pleut pas partout en même temps ? Il existe toujours
un coin de territoire au ciel bleu, une promenade à faire entre deux averses,
un bol d’air à prendre.
Mieux, à quoi bon râler contre un fait auquel on ne
peut rien, et pire, pour un état de fait contre lequel on n’oppose rien ?
La construction se fait dans les solutions et dans les idées proposées, non
dans la complainte des faits déjà en place. Avancer, c’est se projeter sur une
route au-delà de l’obstacle, et non rester bloquer contre une brindille en se
lamentant de sa présence. Il pleut, il fait beau, soit, ce ne sont que des notions
météorologiques, non notre essentiel de vie, du moins, je l’espère, pour la vie
et la qualité de vie des humains. A méditer.
2 commentaires:
L'Homme trop gâté restera toujours un éternel insatisfait....
Natacha
On se plaint toujours je l accorde mais je ne dirais pas que l homme trop gâté est un éternel insatisfait . Je dirais que nous allons dans l extrême . Regardons les catastrophes que engendre ces extrêmes . Il y a de quoi être insatisfait surtout quand ça nous touche . Trop de pluie trop de chaleur . Et le juste milieu .
Il est ou ? Des. Saisons normal . Automne , hiver printemps été . Pas hiver ensuite désert ......
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