sonnet pour un sommet (enfin, presque)


Et c’est par un long chemin étroit
Qu’il poursuivit à travers les bois

Les pas lourds et pesant soulevant
A chaque fois une poussière aux vents

Le sommet n’apparaissait plus
Caché par la fronde chevelue

Pas plus que ne se voyait
L’église et son village déployé

Le temps était beau et chaud
Le temps était chaud et beau

L’allure certes ralentissait
Mais surement il progressait

Bientôt le tunnel de vert
Laissait voir la lumière

« Enfin le bout du tunnel » se dit-il
La piste large était un autre exil

Le répit ne fut que de courte durée
Le sentier retrouvé, montée assurée

Roches abruptes et étroitesse
Sont les signes de l’ivresse

La future, celle du sommet
Voilà, ça y est, il est arrivé

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