Parce qu’il y a le vent, la pluie, la nuit, le froid
Parce qu’il y a le vide, la peur, l’absence, l’effroi
Parce qu’il y a le temps, le manque, le désarroi
Parce qu’il y a cette terrible réalité, tu n’es plus là
Parce que le temps file et glisse
Parce que le vide lui s’immisce
Parce que la conscience vient
Parce que toi, tu ne reviens
Comment dire ? Mal, peur, froid, vent
Comment parler ? Muet, silence, blanc
Comment se réchauffer ? Vide, distance, téléphone
Comment partager ? Libre, seul, personne
Chaque seconde, le temps pèse son éternité
Chaque soir, le téléphone pleure des mots inusités
Chaque espoir d’un retour se meurt à jamais
Chaque pensée se faufile dans les objets
Malhabile malabar, trop fort pour y croire
Malaise malaisé qui clôt le déchu espoir
Mal être, installé sans s’en apercevoir
Malotrus qui passent sans voir
Mais la fin n’est pas dans le noir
Mais le jour se lève sans voix
Mais si à bout le corps s’est effacé
C’est pour que vive l’esprit libre et libéré
A cela, il nous faut croire,
Vivre pour te voir
Vivre et partager avec gloire
Ces moments de vies, d’espoirs
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