Le monde se construit-il ou bien est-il à son apogée, peut-être
même a-t-il amorcé la courbe de son déclin, peut-être juste évolue-t-il, change
sa fréquence de vibration, se prépare à un cycle de régénération, entrainant
avec lui des générations de parasites lui chatouillant le caillou, c’est un
fait, ou non, une future vérité ou non, plan ou contre plan, mais au fond, qu’y
pouvons-nous sinon suivre avec lui cette nouvelle phase et se transformer à
notre tour, s’adapter aux nouvelles fréquences, même si elles nous fatiguent
aujourd’hui, nourrissent nos céphalées, dressent des maux aux jointures des
éléments trop rigides de nos vies, pour grandir, il faut avoir garder sa souplesse,
fut-elle celle de l’esprit. La rigidité est une frigidité qui prive du plaisir d’apprendre, de comprendre,
d’être. Un jour bientôt il sera temps d’apprendre et de dire aux gens les
choses telles qu’elles sont, et ce jour-là, bientôt est proche, tout proche.
Qui est-il, que sait-il, pourquoi dit-il tout cela ? Les arbres dans cet
automne peinent à perdre leurs feuilles qui sont encore bien vertes, lorsqu’on
n’est pas été grillées, brulées, desséchées par le printemps sans eau et l’été
trop sec. Le bois souffre mais il résiste, il vibre étonnamment, et le ciel se
pare depuis un bon bout de temps d’une lumière assez nouvelle pour ne pas dire
étrange car étrange est un mot si riche de sens et pourtant si enfermé dans un
sens unique fort déprimant. Pourquoi attendre, pourquoi ne pas donner les clés ?
Apaisement. Détente. Repos. Dans des sens non à plat
mais plutôt tout plein de sens et de dimensions, car l’activité n’est pas
inactivité tout en favorisant la détente, l’apaisement, le repos des neurones,
bouger c’est s’oxygéner, c’est travailler aussi des tas de muscles dans des
gestes pourtant si basique, et ces muscles tissent une toile solide qui
maintient les os en place même lorsqu’ils prennent de mauvais angles et s’entrechoquent
avec douleur….A une lette près, la douceur est douleur. Enfin la phase tant
attendu est là, proche, elle arrive et le monde s’ouvrira sur d’autres
lumières, d’autres compréhensions, il suffit de regrouper les clés, ces
fameuses clés qui glisseront dans les serrures d’une agressivité de plus en
plus fermée à double tour, enserrant le monde dans une impasse d’où il ne peut
fuir. Treize clés, treize serrures, treize tours de clé, et la chape de plomb s’effondrera
sous le poids de la conscience, et le monde basculera dans son temps d’où il n’aurait
jamais dû être kidnappé. Justice ? C’est marrant come l’homme a appris la
justice, et surtout, comment il a appris à s’en servir. Justice ? Non,
retour aux choses dans leur cours, ce fameux cours des choses. Peu importe qui
il est, qui elle est, qui détient les clés, qui détient l’ordre, l’endroit, l’envers,
en vers ou en prose, le jour où le moment sera venu, tout sera si évident et si
naturel que la surprise ne sera pas. Etrange, dérangeant pour notre monde si
civilisé, si précis en toute chose, si calculé, si prévisible. Clés, chiffres,
codes, énigmes, jeu de pistes, jeux de vies, les jeux naissent de la jeunesse,
les jeux troublent les mots comme je trouble les maux, mais les maux sont en
phase de guérison, et le souffle de la vie reste plus fort que d’autres idées
bien plus raccourcies de la vie.
Chemin étonnant, mais chemin de vie, et sans impatience
avancer et profiter de chaque instant, sentir et ressentir les hautes
vibrations, les basses résonnances, voir les couleurs changer, le monde
évoluer, c’est un temps majeur de nos vies. Il n’y a aucune règle, aucun
précepte, aucune recommandation, si ce n’est d’être soi, en phase avec soi, en
harmonie avec soi, cela parait si simple mais au fond, l’est-ce vraiment ?
Laisse, vraiment…. Qu’importe si c’est par le Yoga, la lecture, la méditation,
le bricolage, la décoration, la prière, le sommeil, le sport, tout cela ne sont
que des vecteurs d’évènements, des pistes, des voies, des chemins et comme tous
les chemins mènent à Rome, et que Rome reste la ville éternelle, que chacun
choisisse son chemin, nous verrons bien si les étapes à venir font que nos
chemins se croisent ou pas, s’ils se rejoignent ou pas, Rome est une grande
ville, il y a de quoi s’y perdre, il y a aussi des points clés pour guider les
pas et y trouver sa voie.
Une voie romaine…..
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