Quel astre luit sans strass et sans paillette même au
cœur des nuits les plus sombres ? Ne nous y trompons pas, la lune n’est
qu’un miroir qui renvoie sa clarté, sa lumière et si le Roi Louis XIV le
choisit pour emblème ce n’est pas par hasard, mais plutôt pour user de sa
position dominante sur les jours et les nuits.
Il est la sève de notre moral, et même si d’aucuns se
plaisent à dire qu’il brille parfois par son absence, ce n’est que mauvais
procès, car comme j’aime à le dire, le soleil brille toujours par-dessus les
nuages.
Il réchauffe, il éclaire, il cuit, première lumière
pour la vie, première pierre dans la grande réaction qui de la vie fabrique la
vie, qu’elle soit photosynthèse pour les plantes, ou bien encore la chaleur
qu’il manquait au bouillon de culture pour qu’explose les bactéries et se
construisent la vie.
Ce principe a beau être vieux de quelques millions
d’années, il ne tarit pas de succès. Au jardin, de l’eau, du soleil et poussent
les plantes. Partout, les herbes dites folles ne sont pas si folles pour s’en
aller pousser aux rayons solaires. Et même ces diables de champignons, s’en
iront choisir les coins de bois où la poche d’humidité sera réchauffée par
l’astre maitre pour éclore et s’élever, point de trop, sinon, quel plaisir à la
cueillette ?
Plus près de nous, quelques petites expériences à mener
de votre propre main, avec bien sûr toutes les protections nécessaires,
éloignez les grands enfants que vous êtes du texte, point trop, sinon les
doubles focales n’y suffiront plus. Prenez un verre au fond épais, posez le sur
votre peau dénudé, le bras par exemple, et éloignez progressivement le verre
pour sentir la chaleur vous taquiner, vous piquer jusque dans votre propre
chair, et puis même vous cuire. Amusant, non ? Bon, stop, arrêtez ! ça sent le brulé.
Expérience rapide, mais puisque vous en avez le temps, prenons la version
longue. Aux premiers rayons du soleil estival, mettez vous à l’aise, et
occupez-vous l’esprit avec je ne sais quel bricolage, lecture, meeting aérien
ou bien sieste par inadvertance sous la douce chaleur d’un été brûlant.
Tiens ? C’est rouge là, non ? Une expérience cuisante…. Alors que
vont décider nos technocrates ? Débrancher le soleil trop nocif ?
Vous enduire de crème dotée de parabène et autres poisons à la mode ? Il
est vrai que nos grand-mères ne s’exposaient pas, et qu’après tout, la
meilleure des protections reste la non exposition.
Alors c’est quoi ce truc ? ça chauffe, ça éclaire,
ça cuit, ça fait du bien, ça relaxe, ça apaise, ça dresse les énergies,…. Et ce
n’est même pas remboursé par la sécu ! Les anciens en avaient fait leur
dieu, il faut bien reconnaitre qu’il est le plus beau, le plus fort et que même
les planètes lui tournent autour. Les premières civilisations ont grandit en
apprenant à le domestiquer, pour réchauffer et éclairer leur intérieur, pour
s’orienter, pour aligner les jours, les saisons, construire les premiers
calendriers, pour cultiver, pour travailler, pour sécher et cuire. Puis nous
avons gagné en confort et par cela, nous avons vécu contre nature, parce que
les moyens, parce que les technologies, parce que d’autres soleils sont venus
éclairer nos vies, même si plus couteux, même si plus chimiques, même si plus
artificiels. Aujourd’hui que la société s’interroge sur son devoir de sauver la
planète, du moins de réapprendre à y vivre, avec plutôt que contre, nos toits
se noircissent de panneaux solaires, de chauffe-eau solaire, jusque dans des
installations pas toujours judicieuses. Un retour à la nature par la
technologie en somme. Amusant et énergisant. Allez, zou, je vais prendre le
soleil…. Promis, je le rapporte !
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