Un ciel était

Au ciel de ma brume,
Il pleure, il pleure,
Au ciel de ma brume,
Il pleure encore

Il pleure des vagues et des vagues,
Il pleure, des vagues divaguent,
Il pleure des vagues de pluies,
Il pleure des vagues d’ennui

On ne sait plus pourquoi il pleure
Mais il pleure

Il pleure pour toi
Il pleure pour moi
Il pleure toujours
Et ces vagues s’en vont
Porter ailleurs l’amour

Il pleure, il pleure,
Il pleure tant et si bien
Il pleure tant
Il pleure tant et si bien,
Que nous ne sommes plus rien

Il pleure, il pleure tant et si bien,
Que nous ne serons plus rien

Plus rien du tout
Mais après tout,
Qui étions-nous ?

Il pleure, il pleure encore
Le ciel est chargé de gris
Il pleure, il pleure encore
Le ciel fonce son gris

Je n’aurais pas imaginé
De telles couleurs en été

Je n’aurais jamais songé
Dire au revoir, à jamais

Il pleure, il pleure las
Et nous, nous étions là
Il pleure, il pleure toujours
Et nous, nous sommes au bout

Il pleure, il pleure de joie
Il pleure, il pleure d’effroi

Il pleure, il pleure et j’ai froid
Etre seul, triste mais être soi

Il pleure, il pleure et j’ai froid
Il pleure, il pleure d’effroi
Et nous pleurons solitaires

Le ciel d’été s’assombrit
Le ciel d’été nous pâlit
Le ciel d’été nous efface
Ici s’arrête nos traces

Notre ciel était.



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