« Après la pluie
vient le beau temps » et comme pour vérifier le dicton, après un début d’année
pluvieux et neigeux, voici venu le temps des chaleurs, de quoi mettre à plat
tous les organismes, les plantes comme les humains, il est toujours dur de
passer d’une température basse à une température très élevée et encore plus
lors le taux d’hygrométrie accomplit le chemin inverse. Etat de fatigue, l’année
se poursuit selon ses maux et ses mots, il est parfois des combats plus longs
que vraiment difficiles, au fond, la difficulté réside dans la longueur des
langueurs…
Il y a toujours pire, il y
a souvent meilleur, mais lorsqu’on a connu le meilleur et qu’on semble
traverser des heures pires, comment ne pas être tenté de regarder en bas ?
C’est comme un torticolis qui bloque la nuque et empêche de regarder le ciel, pourtant,
les oiseaux sont bien plus visibles dans les airs que sur la terre… Quand on
manque d’énergies, ce n’est pas évident de relever la tête, pourtant le salut
est par là-haut, là-haut…dans la tête car c’est par la tête qui commande le
corps, c’est un esprit sain qui dicte un corps sain, et n’en déplaise à
beaucoup, l’esprit sain peut avoir besoin de l’esprit saint pour parfois se
retrouver, se reposer, s’apaiser et prendre le temps de ce comprendre. Prendre,
comprendre, apprendre… Cela parait si
simple lorsque tout va bien, lorsqu’on est à cent pour cent, sang pour sang,
mais lorsque le corps faiblit, mais lorsque le repos se doit d’être le seul
sport de mise, lorsqu’on laisse de côté ses chaussures de randos, ses rollers,
ses chaussures de courses, l’esprit s’embrume vite et les simples mots ne
volent plus aussi aisément sur les choses simples de la vie pour les transformer
en joies simples et tout simplement, en bonheur. Prendre le temps, juste
quelques instants, de mesurer combien on vit, combien on est heureux, combien
ces bonheurs tout petits, tout simples sont essentiels à nos vies. Tout passe
si vite. La vie, les joies, les amis, les relations simples. Dans un monde qui
bouge et qui semble pétiller, rien n’attire plus que le vivant et pétillant,
sortez du rang et puis plus rien…. Sourire, choisit-on toujours soi-même de
descendre du manège ?
Un évènement difficile
auquel les êtres ne savent pas faire face et les voilà faisant volte-face… Puis
la gêne s’installe, insidieuse, dévorante, elle prive de tout retour de
communication avant un bon moment quand ce n’est pas à jamais. A quoi bon leur
en vouloir ? Chaque humain poursuit son chemin, il doit vaincre par
lui-même bien des épreuves pour s’accomplir alors qu’il croit devoir accomplir
sa destinée. Ils sont partis, ou bien ils sont silencieux, tant mieux, l’essentiel
est qu’ils trouvent leurs voies à défaut de trouver leurs voix… Bien sûr, les
absences font mal, mais à bien y réfléchir, elles contribuent à se retrouver
face à soir et à enfin vivre ce face à face tant de fois repoussé. Des instants
difficiles qu’on ne peut appeler « sérénité » mais ô combien
nécessaire à vivre pour mettre quelques réponses derrières pas mal de points d’interrogation.
Au fond, ce qui manque le plus, ce sont ces pauses sportives où l’adrénaline
vient se faire secouer les bronches et les où les neurones profitent du grand
air pour se dépoussiérer des futilités du quotidien professionnel. Sensations
étranges que de se prendre aux jeux des défis, repousser ses limites, aller
plus loin, toujours plus loin, qu’il est bon et tellement vivifiant de faire
vibrer son corps à l’unisson de son cœur, quand bien même celui-ci prend des
tours à visiter la zone rouge. Autres temps…
Sacré farceur que ce
temps, il joue avec nous, il se joue de nous, il ralentit sa course dans les moments
les plus difficiles, il accélère dans les meilleurs moments, il joue parfois à
contre temps, surtout si on lui laisse la part belle… Ne pas se fier au temps,
ne pas lui accorder d’importance, c’est donner plus d’importance aux mille
choses plus importante dont nos vies sont parsemées. Facile ? Peut-être
bien, peut-être pas, il suffit simplement d’essayer….
2 commentaires:
Manque de communication ..
Hélas . Perte de temps .
La vie est un cadeau, la vie est un prodige, regarder en bas, c’est déjà y renoncer un peu. Le temps nous façonne peu à peu et construit nos êtres, nos vies sillonnent sur un chemin unidirectionnel, quand pour quelque raison que ce soit notre route change, nous devons souvent faire un deuil de ce que nous laissons derrière nous.
Oui mais devant qui a-t-il ? Que nous offre la vie ? Une nouveau combat que l’on trouve plus dur parce qu’il nous cueille sans prévenir. Les autres, oui les autres ceux qui accompagnaient l’autre chemin, on les connaissait bien… On n’en avait plus vraiment peur, on les voyait moins grands… Et pourtant ils l’étaient.
Je ne peux plus… Ciel que cela est dur ! Je n’avais jamais pris le temps de faire… aujourd’hui, je peux. Devant moi il y a la vie, certes elle est autre. La vie est un cadeau, la vie est un prodige, regarder en bas, c’est déjà y renoncer un peu………………………………………
Enregistrer un commentaire