Voyages dans le temps


Quelques notes prises au cours de voyages dans le temps et l’Histoire, quelques mots, quelques histoires qui, on ne sait pourquoi, se sont perdues au fil du temps….

« Ma mie Nette » c’est ainsi que Louis XVI aimait à appeler Marie-Antoinette, c’est vrai que quand même, ça fait long comme prénom pour se faire passer le sel à table au point de laisser refroidir le potage, si long que de là, sans doute, naquit l’expression « long comme un jour sans pain » puisque l’époque voulut que le peuple réclamât du pain, tout comme ce peuple réclamait des jeux du temps des romains et du très haut-débit de nos jours, comme quoi, ce peuple-là ne sait pas ce qu’il veut… Bref, notre monarque, enfin, celui en cours à l’époque des faits ici rapportés dit ainsi « Ma mie Nette, notre Louis dort malgré les protestations de la rue ; Cette révolution, quand bien même je l’installe aux pouvoir, ne fera guère mieux que nos ministres, j’en mettrais ma tête à couper !  Ma mie Nette, n’êtes vous point en accord, je vous vois si pâle ? – Mon bon mari Louis, ne dites point cela, j’en perdrai la tête ! » Dire que ce fut là leurs derniers mots, serait raccourcir l’histoire de ces deux personnages, ce dont d’ailleurs la révolution se chargera plus tard… Autres temps, autres mœurs, le remède du docteur Guillotin avait plus de vertu pour soigner le mal de tête que notre noble acide acétylsalicylique actuel. Que dire encore de ce Roi, si ce n’est qu’il n’hérita pas du trône de son père, mais de son grand-père, tout comme lui-même le tenait du sien, de grand-père, évitez de vous perdre tout de même… Pour résumer, nous pourrions dire que nous avons eu des dièses et des fadaises, sinon des bémols et des trémolos, à moins de ne compter en quinte et quart de quinte, sinon, nous pourrions aussi dire que nous eûmes Louis quatorze, Louis quatorze et demi, Louis quinze, Louis quinze et demi, Louis seize, Louis dix sept en arrondissant le seize virgule neuf, Louis dix huit, Louis disparait, Louis Philippe ….. Et comme disait Jacques Prévert, « et plus personne plus rien, qu’est-ce  que c’est ces gens-là qui se sont pas foutus de compter jusqu’à vingt ? »….

Plus près de nous, à moins que cela ne soit plus loin ? On s’y perd à circuler ainsi dans les couloirs du temps, c’est un vrai labyrinthe ! Imaginez un peu, nous vivons dans une époque bien définie, bien ordonnée où tout est bien classée en deux tiroirs : Avant JC, après JC, du coup, tout est plus facile et même de nos jours actuels, on ne dit quasiment plus « nous sommes le vingt sept novembre de l’an de grâce deux mille douze…. » Ou bien « Votre rendez-vous est confirmé pour le trente novembre deux mille douze après Jésus Christ » Mais voilà qu’à voyager dans le temps, on a vite fait de presque une bifurcation, de se rater le panneau « sortie zéro : JC » et zou, ça file direct au milieu de diplodocus, ou bien encore en pleine opération de tagage sur les parois de la grotte de Lascaux….Hein ? Non, non, je n’ai rien dit…. Imaginez un peu ces années d’avant le zéro, chacun y allait de son propre calendrier, et si on ne parle ni chinois, ni hébreux, ni mayas il devient difficile de s’y retrouver dans la chronologie. Sans compter qu’en ces temps de Genèse, vivre neuf cent cinquante ans était monnaie courante, heureusement que cela a bien évolué, sans quoi nos pauvres caisses de retraites seraient soit trop pleines, soit définitivement à sec. Non, finalement, ce zéro JC, ça a fait du bien. Bon, il paraitrait que le zéro ne soit pas très bien positionné, une sorte de décalage ou de réglage, un peu comme sur la balance familiale ou avant la pesée, il fallait bien aligner l’aiguille sur le zéro, ou pas, selon l’envie de paraitre ou pas, disons, plus léger ? Donc, d’après son représentant le plus haut placé dans la hiérarchie cathodique, il s’avérerait que des erreurs de calculs se soient avérées dans la datation et qu’il serait né non pas en zéro mais en moins cinq ou moins six. Bon, déjà que zéro ce n’est pas chaud, s’il faut descendre encore le berceau de nos calendriers, oh ! sans aller jusqu’aux calendes grecques, juste de cinq ou six crans, sauf que, quand même, cela fait tout de même près de deux mille treize calendrier à reprendre et à réviser, car, s’il est facile aujourd’hui de dire que nous serions en deux mille dix huit et qu’ainsi, la fin du monde de deux mille douze et bien ça serait de l’histoire ancienne, n’oublions pas que toutes nos vies sont chronologiquement chronométrées, répertoriées, informatisées, hiérarchisées et archivées selon le même système, non pas féodal, ça nous enlèverait mille ans à rattraper, non, pire, biblique! Lorsqu’on sait que la bible est le livre le plus vendu et le plus lu au monde, je vous laisse imaginer le prix des corrections….
Oublions le côté et le contexte religieux référent à l’ouvrage, apprenons à y voir par contre, le fantastique recueil d’histoires, d’actes, de scènes, de nouvelles, de contes, et même de proverbes, plutôt que de résumer la bible a une seule cène. 

Bible, bibliothèque, «biblios »…. Livres…. Ecrits…..Ecriture…. Voyages… Allez zou, je repars, dans le temps….j’ai le temps…. Tiens, il pleut, plutôt fort, un vrai déluge !

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