Qui
suis-je ? Longtemps j’ai cru être extraterrestre tant je ne me retrouvais
pas dans mes semblables, les limites du clonage sans doute. On peut très bien
être d’apparence semblable et être semblablement différent, non ? La
facilité de pensée, l’art du chemin le plus court conduit à penser simple
« je ne suis pas comme eux, je donc différent et si j’étais
extraterrestre, oui, c’est bien ça ». Simpliste. Pas si simple mais au
fond, juste retour des choses d’un passé simple. Mais au fond, qui sommes-nous,
nous tous ? Des âmes en transit voyageant dans des corps d’humains,
poursuivant leurs études et traversant les épreuves qui les élèveront jusqu’au
niveau supérieur afin d’atteindre l’ultime, celui qui ne requiert plus de
voyages hors du monde premier, celui qui ne nécessite plus d’épreuve pour
franchir un palier. Ainsi les choses s’expliquent, chaque être court vers son
propre but, traverse ses propres épreuves et avance selon son propre rythme. Ce
n’est pas une scolarité de masse imposant à une classe entière un même
enseignement pour une même progression, c’est au contraire un enseignement
personnalisé pour chacun parmi la multitude. Inutile de copier, il n’y a pas de
triche possible, personne ne peut griller ses étapes, au risque de recommencer
le parcours.
Parmi
tout ce jolie monde d’éternels apprentis, il y en a qui reviennent pour un
dernier passage, pour voir avec leur expérience ce que sont ces épreuves et ces
modes d’apprentissages ou d’autres qui reviennent chercher une compétence
égarée lors des précédents chemins malgré la fin de leur cycle. Ces êtres-ci ne
peuvent pas vraiment communiquer avec les autres car les longueurs d’ondes sont
différentes, les visions plus globales et lointaines, ils ne peuvent que tendre
la main et l’oreille, apporter de la lumière sur certaines zones d’ombres mais
ils sont destinés à errer sans jamais se fixer vraiment. Ce n’est pas le plus
facile à vivre, du moins tant qu’on ne le sait pas, et surtout, lorsqu’on le
sait, lorsqu’on le réalise, faut-il encore le comprendre et l’accepter. Lorsque
ce jour arrive, on ne cherche plus la différence sur un plan opposant les
terriens des extraterrestres, on se réveille âme dans son costume d’humain et
on comprend notre rôle et notre quête. Le temps n’est plus le même, la vision
de ce monde non plus. C’est assez étrange comme la vision de la vie peut-être dictée
par la façon dont on vit.
Il
y a comme un bonheur considérable de savoir ne rien attendre, de vivre sans
peur, de se focaliser sur sa propre mission, au fond très humaniste. Retrouver
ses anciens acquis, reprendre ses propres pouvoirs en main, agir pour le bien
et mieux, agir pour le mieux. Inutile de chercher pourquoi, les
« pourquoi » sont des questions imbéciles, elles renvoient à
l’antériorité des choses au lieu d’aider et de diriger l’esprit vers le
« comment », vers la mise en pratique et donc la succession des
choses. Inutile d’attendre. Inutile de chercher. Marcher. Avancer. Croire et
croitre. Dire « je crois » et penser les deux, n’est-ce pas là la
puissance ultime de la vie ? Hélas, ce qui devient bonheur pour soi, reste
méfiance pour les autres, nous ne partageons jamais les mêmes visions, nous ne
sommes pas dans les mêmes parcours, comment comprendre dès lors ce qui est loin
devant soi ? Il faudrait être extra lucide ou bien communicant avec des
entités plus éclairées mais cela est une autre histoire… Ce n’est pas un rejet,
c’est une méconnaissance et donc un refus. Il n’est guère plus confortable
d’être refusé que rejeté, c’est ainsi mais au moins le sait-on. Pourquoi écrire
alors ? Parce que nous ne sommes plus loin d’un terme équivalent à une
sortie de tunnel. De l’obscurité naitra la lumière et cette lumière aveuglera
les apprentis, elle les terrassera et lorsque les premiers se relèveront, ils
auront soif de recherches, de savoirs, de comprendre et de connaissances, alors
ces mots aujourd’hui incompris prendront tout leur sens.
L’Homme
cherche le sens de la vie jusqu’aux tréfonds des planètes extérieures à notre
système solaire, il n’est pas encore prêt à chercher en lui. De tous les
voyages que l’on fait, on passe souvent à côté des plus près, parfois les plus
beaux. Inutile de se sentir étranger, encore moins extraterrestre. La
différence s’exprime par les absences de points communs et de partage. On vit
très bien lorsqu’on est différent, on vit encore mieux lorsqu’on accepte les différences.
Vraiment. Il y a toujours matière à échanger, non ?
1 commentaire:
Qui suis je ,? En fait on ne peut pas vraiment y répondre .on ai comme on croit se voir mais ce sont les autres qui te voient avec leur regard .tu crois en ton image par ce que tu vois ce que la vie t apporte .ce que la vie te donne une leçon .tu es un homme ou une femme quoique parfois il y a des ambiguïtés . Enfin bref .tu es sur terre pour être acteur de ta vie de faire le bien autour de toi afin que toi tu te sens bien mais en fait non .qui suis je ? A ne pas se poser comme question .on se fait des nœuds pour rien. .un grand rien pour ne pas dire grand chose désolée de cette grande bafouille .
Cath
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