Quel que soit l’angle sous lequel on regarde les choses, il n’y a chaque question que deux réponses, oui ou non, le peut-être n’étant qu’une manière différée de choisir entre le oui et le non. Lorsqu’on se retrouve sur le grand plongeoir de la vie, il n’y a que deux possibilités : Sauter, avec ou sans élan, ou bien redescendre l’échelle pour regagner le vestiaire. Sauter procure l’ivresse du saut, le risque de prendre du plaisir durant l’envol et la pénétration dans l’onde, le risque aussi de prendre une gamelle, c’est vrai, mais chaque échec nous faisant avancer, c’est là aussi l’occasion de redresser la situation, de travailler sa course, son saut, sa technique, sa méthode, bref, travailler sur soi pour réussir et atteindre le plaisir. Redescendre l’échelle, par peur des risques, c’est avant tout prendre celui de ne pas réussir, de ne jamais savoir, qui ne tente rien n’à rien. On ne vit pas avec le passé, pas plus que dans le futur, on vit au présent, en profitant de chaque instant, en écrivant chaque ligne au présent, on avance dans le temps présent, sans comparer entre hier et aujourd’hui, en se donnant à fond dans cette actualité, sans calculer car nos propres références sont nos histoires passées. Vivre, accepter le risque d’être heureux, d’être bien et non fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve. Rien d’idéaliste dans tout cela, simplement du bon sens, quelque chose de finalement très réaliste. Vivre en étant soi, pour soi et pour l’autre, c’est si bon de se sentir enfin soi. Alors, franchir ou non chaque étape, c’est répondre oui ou non, ni plus, ni moins. Oui c’est avancer à l’étape suivante, non, c’est prendre une autre voie, c’est surtout avancer, par un chemin différent, avec d’autres acteurs, mais avancer avant tout. Enlevons toute image négative du non, ne calculons pas l’impact sur les autres, mais assumons pleinement nos choix. Dire non, c’est dire oui à autre chose. Choisir un peut-être, c’est tourner en rond sur la case, sans savoir par où prendre le chemin de notre vie. Tourner en rond n’apporte rien d’autres que ses souffrances personnelles trop intériorisées, devenant enkystées et paralysante pour la vie. Notre chemin de vie est ainsi dessiné : Chaque case se poursuit en deux cases distinctes, celles du oui, celle du non, les parcours diffèrent, se rejoindront qui sait peut-être plus loin, seront plus ou moins parallèles c’est selon les successions de oui et de non, mais dans ce vaste jeu de l’oie, la règle première est d’avancer, alors, avançons, en sachant qu’au-dessus du gris, il y a du bleu, du soleil, et ne pas oublier que c’est ce soleil là qui doit attirer nos vies, aspiration vers le haut plutôt que descente infernale, trajectoire ascendante, cap vers aujourd’hui, la vie est là qui nous tend les bras, sans savoir pour combien de temps encore, alors, profitons-en, laissons-nous emportés par ce tourbillon, progressons, oublions hier pour vivre pleinement maintenant, une voie ou une autre, mais choisissons!
Ce week-end fut très beau, il suffisait juste d’aller chercher le soleil, comme chaque jour du reste, et ça n’est pas plus dur de que rester à geindre contre le temps qu’il fait là où on est. Se plaindre et se complaindre est tellement ancré dans la nature humaine, qu’on en oublie l’essentiel : le bonheur est entre nos mains, sachons le voir, le cueillir, le dorloter, le chérir, l’apprécier et l’entretenir. Et si vous en doutez, essayez juste un peu pour voir, comme dans chaque étape de nos vies, il n’y a que le premier pas qui coûte….
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