Tandis que le ciel pleure
encore et encore, les jours osent s’aventurer chaque jour un peu plus loin, une
lumière toujours plus longue, qui ne peut que faire du bien sur nos vies, tant
la lumière est une chose essentielle à nos vies. Pourtant, beaucoup trop de
choses encore restent dans l’ombre, quand ce ne sont pas des individus qui
disparaissent, privés de nos lumières. Par choix. Oui, toujours, la vie n’est
faite que de choix ; Par envie, peut-être ; Par oubli, certainement,
car la lumière est si bonne, si douce, si bienfaisante qu’on s’y complet en
oubliant de regarder les zones d’ombres, on focalise sur sa vie en oubliant qu’apporter
un peu d’attention, un peu de lumière à ces êtres de l’ombre serait une pure
qualité humaine, une manifestation de la grandeur de l’âme, une preuve s’il en
fallait de ce qu’est l’amour. Car l’amour n’est pas la résultante d’une
association de couple, non, l’amour c’est un éclat de lumière offert à tous
ceux vers qui notre regard se porte. Un geste, un moment, une parole, une
offrande, une discussion, une écoute, une considération, autant de choses
banales qui deviennent transcendantes lorsqu’on y met du cœur, du corps, de l’envie,
autant de geste d’amour. Rien de surhumain, rien que de l’humanité.
Bien sûr, on vit à cent à
l’heure, bien sûr on court après le temps, bien sûr on a toujours le temps. Bien
sûr. Terriblement humain du vingt-et-unième siècle cela. Tout comme tous nos
moyens de communications qui ne sont que prisons délivrant certes des messages
mais enfermant les êtres dans des vases clos de vrais moments, de rencontres et
de sentiments. Et puis un jour le téléphone sonne, et la voix à l’autre bout
est bizarre, parfois inconnue, mais elle vous délivre un message trop grave
concernant une personne bien connue de vous. Dès lors, il n’est plus question
de temps, plus question de lumière, plus question de rien, tout bascule, tout
devient terriblement nul, à commencer par soi, par sa vie, par ses courses, par
ses excuses de vies. Regretter ne sert à rien, on ne rejoue pas le passé.
Pleurer n’est qu’une expression personnelle d’un trop plein de sentiments
entassés sans avoir pris le temps de les délivrer tant qu’il était temps. Désormais,
le monde est différent, et le rejet effectué doit progressivement disparaitre
pour réintégrer le cours des choses. Et bientôt, d’autres courses, d’autres atermoiements,
des phases de lumières, des zones d’ombres, des rires et des pleurs, des
communications et d’autres prisons, on pourrait presque dire « tout ça
pour rien ». Mais non, parce qu’à travers ces épreuves, la vie a délivré
un message, là est la leçon, à nous de l’entendre, à nous d’apprendre, à nous
de comprendre, ou…non ; Libre arbitre. Accepter ou refuser. Tenir compte
ou non, vivre et voir, reprendre son rythme, ou bien réviser les leçons,
comprendre les messages, sortir de son ombre et chercher sa lumière. Un choix.
Quel qu’il soit, ce choix ne bouleversera pas le passé, il perturbe le présent
et dessinera l’avenir, parce que le temps n’est qu’une succession de passés, de
présents et d’avenirs, indissociables, liés, enchainés. Et l’amour là-dedans ?
L’amour, c’est le moteur de la vie, l’énergie qu’on met dans toute chose, qu’elle
soit laborieuse, joyeuse, banale, basique, inédite ou bien répétitive. Mettre
son cœur à l’ouvrage, son énergie dans le combat, c’est s’engager pleinement
dans sa vie, être authentique dans sa relation, dans ses relations aussi
minimes soient-elles. Pour cela, la première des choses, c’est de s’aimer, d’apprendre
à s’aimer, car là est la première des clés. Les doutes, les peurs, le manque de
confiance en soi sont autant d’énergies négatives qui forment un bouclier
repoussant les ondes positives dont vous pourriez bénéficier. Il n’y a aucun
maléfice, aucune magie noire, non, ce bouclier-là est personnel, chacun le construit
et s’y enferme dedans. C’est doux, c’est confortable, jusqu’à un certain point,
parce que ne pas se faire confiance c’est refuser d’aimer la plus belle
personne que l’on peut rencontrer : soi. Le pire, c’est que cela ne coûte
rien, si ce n’est de le vouloir, et qu’au pire cela ne change rien à votre vie,
par contre, le risque est maximal de se sentir mieux…. A méditer et mieux, à
tenter !
Puissent les énergies
nouvelles du serpent d’eau vous amener sur ces chemins de vérités, et puisse la
lumière doucement éclairer les zones d’ombres de vos vies, parce que rien n’est
jamais aussi doux, aussi plaisant que la douceur de la lumière….
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