Comment pourrait-on définir le sport si ce n’est pas le
mouvement ? Même les disciplines
les plus posées sont posées sur l’art du mouvement, le geste précis,
l’efficacité par ce savant dosage qui, lorsqu’il quitte la zone du « trop
fort » tout en fuyant celle du « pas assez », fait du sportif un
athlète et de l’athlète un champion.
Pourtant, il est un autre sportif qui bien trop souvent est
ignoré, c’est l’homme de télévision. Oh non, je ne parle pas de ce cher Nelson
Monfort, dont on ne sait jamais à ses interventions s’il imite ses imitateurs
ou si ses imitateurs peinent à l’imiter tant la truculence et le verbe dans la
double dialectique feraient pâlir d’envie un euro député, non, l’homme de
télévision, homo spectatorus, celui qui sis de l’autre côté de l’écran se bat
pour ne pas perdre une miette, sauf peut-être celles de son sandwich dans le
meilleur des cas, de ses chips ou autres cacahuètes dans le pire des cas, bref,
ce combattant de la zapette, au regard rivé sur le grand rectangle qu’il ne
cesse de changer pour l'avoir encore plus grand, encore plus puissant, encore plus
en 3D, se bat pour suivre les résultats de toutes ces disciplines de gens
indisciplinés, courant à toute heure, sautant dans le même temps que tournent
des chevaux non en bois, lui qui boit assis sinon vautré dans le fauteuil ou le
grand canapé, et, principe bien connu des vases communiquant doit soudain dans
un geste de désespoir quitter l’écran pour aller se soulager.
Et vous croyez que c’est facile ? C’est qui donc
le sportif dans l’histoire ? Le petit jeune qui court à l’écran, où bien
l’homme au grand savoir qui maîtrise parfaitement la grille des programmes
durant ces phases ô combien chronophages de ces grands rendez-vous, jeux
olympiques d’été, d’hiver, coupe du monde de football, de rugby, euro de
football, mondiaux d’athlétisme et je passe sur le ski, les rendez-vous
d’entrainement que sont les journées de championnat ou bien du grand manège de la
formule 1, non, je vous assure la vie de spectateur est loin d’être de tout
repos. Sans oublier la logistique, il faut bien gérer le remplissage du frigo,
prévoir les temps libres pour s’adonner à fond à son sport favori de voyeur
sportif patenté mais tenté quand même d’en oublier le sommeil parce que notre
globe a la bonne idée de ne pas faire les mêmes horaires de jeux tout autour de
la terre, avouez que quand-même, ce n’est pas simple ! D’ailleurs, même le
tennis alterne les simples et les doubles, ce qui automatiquement double
l’intérêt bien sûr, mais surtout le temps à y consacrer, double plaisir certes
mais pas coup double.
Somme toute, à bien regardé, le sport est une activité
en perpétuel mouvement, par le jeu des athlètes, par le jeu des spectateurs,
par la mouvance et l’entrain qui se génèrent à ces fontaines de jouvence, le
sport, c’est la santé, je terminerai en citant un sportif célèbre, Wiston Churchill,
qui déclarait : "Des cigares, du whisky et surtout pas
de sport." Sportif ? Enfin….. Perso, je dirai qu’il s’agit d’un
contre exemple à ne pas suivre, alcool et tabac sont de trop et le sport de
manque….pour moi ! Allez, sportez-vous bien !
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