L'avez-vous fait?

Retour à la vie active, j’ai failli dire normale, comme s’il y avait une normalité dans un mode de vie que nous menons simplement par dépit de n’être point rentier, d’ailleurs, c’est quoi la norme ? Est-ce la quantité qui fait la norme ? La majorité a-t-elle toujours raison ? J’aurai tendance à dire que cela dépend…. Dépend de quoi ? Ben, si j’en fait partie ou pas bien sûr ! Mais revenons à nous moutons, plutôt, à notre réalité et même si le corps est ici, les pensées voyagent vers cet endroit si attaché à mon cœur et à ma mémoire de tous temps, cet endroit de nature entre terre et océan, ces forêts ou se mélangent les pins, les chênes qu’ils soient lièges ou pédonculés, cers arbousiers, ces fougères et tant d’autres espèces encore, cette plage ou j’ai tout fait, (et non pas cette plage ou j’étouffais, il faut bien ponctuer d’humour ces quelques mots lâchés pour conter cela !). Rectificatif, je n’y ai pas tout fait, non mais, je lis dans vos yeux égrillards que vous lisez entre les lignes des choses qui ne sont point, du moins pas de mon ressort, mais après tout, si vous lisez cela c’est peut-être bien un bout de vérité qui traine sur le papier, datant d’on ne sait quand, venant d’on ne sait où, pas de ma prose puisque vous ne le lisez entre mes lignes….. Donc, sur cette plage, je n’ai pas pratiqué ce à quoi vous pensez….

D’ailleurs, avez-vous vous-même pratiqué la chose en de pareil endroit? Je sais bien que parfois l’endroit vaut l’envers, je sais bien que parfois la pratique met dans un état de manque lorsqu’elle n’est pas pratiquée (respirez, relisez calmement si vous avez lâché au virage, lire doit rester un plaisir, tout comme bien des choses d’ailleurs) Il ya donc l’endroit, sublime et unique, il y a donc l’envers, qui à entendre bien du monde vaut le détour, encore que si le détour est trop grand entre l’endroit et l’envers je me demande si cela vaut la peine de faire le chemin, il y a le manque induit par l’absence de pratique, rajoutons le soleil, l’océan et ses saveurs si uniques, tiens, un « s » à unique, je trouve cela amusant….. Mais reprenons ! Donc, le soleil, l’océan, la plage, le manque….. Une ambiance détendue, des tenues légères, allez allez, je suis sûr que vous avez déjà craqué…. Non ? Avouez ! Il n’y a pas de mal à se faire du bien, la période quasi estivale s’y prête bien, que cela dure un jour, un week-end, les vacances d’été, il est si bon de relâcher la machine, profiter de se retrouver en bonne compagnie pour sentir ce besoin irrésistible et croissant en soi, cette attirance et cette envie de tirer.

Vous n’y aviez pas songer un seul instant ? Je n’en crois rien, cela reste tout de même un des sports favoris de notre pays, de l’été encore plus et à vrai dire, il n’y a rien de choquant à cela, si ce n’est peut-être le choc des boules entre elles ou contre le cochonnet…. Pensiez-vous à autre chose que de jouer aux boules, pratiquer la pétanque, la lyonnaise, ou simplement rigoler entre amis ? Et bien voilà, cela, sur ma plage, je ne l’ai jamais fait, d’ailleurs, le terrain s’y prête fort peu, si ce n’est avec des boules en plastique, souvenirs colorés de l’enfance…. Tiens, c’est vrai, je l’ai fait ! Vous voyez, je vous disais bien que sur cette plage, j’ai tout fait !

Ou presque…..

Mais, j’ai encore la vie devant moi, l’envie avec moi, il n’est pas de concours, il n’y a pas de liste de choses à faire, juste vivre, prendre le temps surtout de savourer chaque instant de la vie, quel qu’il soit, car même si l’instant parait triste au premier abord, il devient leçon de vie pour les instants à venir….

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