comme une évidence

Comme une évidence, chaque jour vécu devient un jour de mieux, comme un aspiration positive qui fait décoller la vie, un aspiration continue, régulière, sans heurt, une progression bien au-delà des rêves, bien au-delà des espérances, une aspiration certes dévoreuse d’inspiration pour l’heure. D’ailleurs, l’heure est plus à la respiration, gouter un peu plus à chaque fois cet air neuf, sentir non pas la différence car pour cela il faudrait intérioriser les airs du passé pour s’en servir de référence, et ces airs-là sont viciés, non, respirer comme si jamais les poumons n’avaient respiré, voir comme si jamais les yeux n’avaient vu, apprendre ce qu’on n’a jamais appris, sentir ce qu’on a jamais senti, réaliser combien le monde est beau, combien la vie est puissante dès lors qu’on sait y poser le regard qui convient. Nouvelle attitude, nouvelle vie, nouveau départ mais les choses deviennent si faciles, si évidentes qu’on a parfois du mal à comprendre pourquoi cela arrive aujourd’hui plutôt qu’hier, pourquoi être passé à côté de tout cela, hier, avant-hier, et les jours qui ont précédé les jours. Il n’est pas question de renaissance, non, il est une naissance, une vie qui commence, au sortir d’un long enfermement, au sortir de trop d’impasses, de choix mauvais et de fausses joies. Mais tout n’est pas si mal que cela dans le passé, et même, rien ne fut mauvais. Chaque chose, qu’on puisse l’analyser bonne comme mauvaise, est une bonne chose, une source d’enseignement, sur soi, sur l’autre, sur la vie, sur le sens qu’on donne à sa vie. Chaque étape n’est jamais qu’une étape, chaque douleur n’est jamais qu’une leçon reçue, tout est prétexte à évolution, dès lors qu’on sache et qu’on veuille comprendre pour évoluer. La sagesse des anciens est prolixe en courtes sentences : « on ne change pas les autres, on change soi….. », « vouloir c’est pouvoir… », tant de maximes, de proverbes, de citations, tant d’exemples, de lecture mais pourtant l’esprit ne sait voir qu’avec ses yeux bien ouvert.

Pourquoi un jour les yeux s’ouvrent et savent enfin voir ? Je ne sais pas la cause, mais je mesure avec un plein bonheur les conséquences. On peut croire en la vie, en des dieux plus ou moins odieux, en des anges ou autres figures ailées, sans parler de figures zélées, on peut croire en des amulettes tout comme la petite fille d’Andersen a cru en ses allumettes, on peut être superstitieux et se bercer de superstitions, mais au-delà de toutes ces croyances extérieures auxquelles on aime se raccrocher, la plus belle des croyances à avoir, c’est la croyance en soi. Sur qui donc peut-on mieux compter que sur soi-même ? Voilà bien le seul être qui accompagne notre vie tout au long de la route, quels qu’en soient les méandres, ce n’est pas là un dieu dont on ne comprend pas qu’il puisse emporter dans sa furie tant d’innocentes victimes, ce n’est pas une entité spirituelle qui soudain ne répond plus lorsqu’on la sonne, ce n’est plus un esprit errant entre trépas et au-delà qui veille sur notre vie, l’empêchant d’accomplir son chemin, c’est soi. Voilà bien ce qui fait peur, se retrouver face à soi, sans fard, sans pudeur, se voir tel qu’on est, voyage de l’intérieur, s’accepter et faire de soi son meilleur ami, ensemble relever les défis, tel est le sens de notre vie. Aucun prêche d’égoïsme, mais il faut d’abord être soi pour rencontre l’autre. Il faut savoir s’écouter, s’apprendre, s’entendre, se redonner confiance. Rentrer dans sa propre vie, habiter son propre corps, le physique comme le psychique, c’est un sentiment unique de légèreté, de confort absolu, un envie qui danse comme une évidence dans l’esprit reposé de ne plus vivre tant de guerres lasses. Tomber amoureux, non pas d’une autre, fuite futile qui ne fait que repousser un peu plus loin la terrible échéance du réveil sonnant, non, tomber amoureux de la plus belle personne qu’il soit, soi. S’aimer soi, tel qu’on est, se consacrer à sa vie, se concentrer sur sa vie, c’est bâtir nos propres briques, pas de celles qui murent et enferment, non, de celles qui construisent la place où bientôt se croiseront dans des bonheurs partagés des destins croisés.

Doux rêves dites-vous ? Peut-être à vos yeux qui ne goutent encore qu’à l’ombre. Encore, car je souhaite à chacun de connaitre la lumière, sa lumière, non pas la mienne, je ne suis pas un phare pour attirer les papillons, je ne suis que mon propre phare, le faisceau lumineux y est trop personnel pour le partager. Partager la connaissance, oui. Aider celui qui veut être aider, oui, pour peu qu’il veuille apprendre et qu’il ait envie de grandir, de voler de ses propres ailes car je ne suis pas un bâton de pèlerin, juste l’envie de partager mes connaissances, dans des sens variés du termes, élargir le cercle, apprendre moi aussi auprès des autres, poursuivre l’enrichissement commencé, suggéré la voie sans emboiter le pas, sentiment très troublant de n’avoir pas le droit de faire le chemin en entier, mais d’avoir la mission d’aider, d’apporter ce qui manque pour que l’envol opère. Un ange protecteur, un épaule, une voix, une bouée dans l’immensité des emmerdes traversées, un rayon de pensée à la bibliothèque de vies, chacun à son rôle, sa vie, sa destinée à accomplir, il suffit de ne pas confondre destinée et destin, de ne jamais croire que tout arrive en claquant des doigts, que demain sera meilleur s’i on refuse de changer la couleur de nos murs intérieurs. La joie appelle la joie, le positif attire le positif, le bien être apporte le bien être. Apprendre à respirer, à mesurer quelles sont nos vraies priorités, quel est notre rôle, notre but à accomplir, ici, dans cette vie, se sentir très utile, mesurer l’attrait soudain de la vie, cet attrait qui empêche la vie de sombrer, même si la lumière devient plus grise, l’espoir plus brumeux, les coup de spleens deviennent moins nombreux mais surtout, ils ne sont que coucher de soleil sur une vie, une pause pour contempler les vagues à l’âme, les voir rouler, gronder, se déchainer et couvrir d’écumes le sable doré, mais surtout, les voir repartir penaudes, se faire briser par leur propres sœurs, le voir disparaitre dans les flots, et peu à peu, entendre la musique bienfaitrice de ces éléments qui grondent et s’apaisent dans un cycle immuable, comparer cela à nos propres battements de cœur, focaliser sur son cœur, l’entendre se gonfler, cogner et se relâcher, puis sans cesse refaire les mêmes enchainements, inondant de vie nos artères, pompant les déchets de nos veines durcies. Le cœur bat, le corps s’apaise, partir de l’océan et de ses rouleaux impétueux pour retourner à soi, plonger en son for intérieur pour y puiser l’énergie vitale du cycle régulier de notre organe majeur. Respirer, cesser de penser au-delà de vous. Laissez-vous envahir par le bien être et surtout, intégrez cela et prenant votre temps pour en profiter. Testez cela, vous verrez bien !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

que de bonnes idées agréables et efficaces, nous le savons bien pour les mettre en application



la grenouille