Mes textes sans prétention

Un blog, pourquoi ? Un blog pour qui ? Un blog, mon blog, ce blog-ci, est là, par une envie personnelle d’y stocker des textes personnels, des écrits, des bouts de moi, des bout de vies, des morceaux réels ou irréels de ma vie… Au vue de messages reçus, j’aurai dû ajouter les bonnes phrases qui ornaient autrefois bien des films et téléfilms : « toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existées ne seraient que pure coïncidence… » J’écris, pour le plaisir d’écrire, sur ma vie, sur mes rêves, sur des visions d’un monde ou d’une planète, sur des envies, sur des choses réelles et des choses irréelles, j’écris pour écrire, j’écris pour moi tout d’abord, car cet exercice me permet aussi de me décontracter, de me libérer. Je n’ai aucune prétention, ni grammaticale, ni syntaxique, j’écris c’est tout.

Ce blog est né dans la douleur d’une fin d’histoire. Ce blog est né pour regrouper des textes écrits sur un site d’échange qui était fort sympathique en ce temps-là, un temps ou l’aspect monétaire n’avait pas encore pris le dessus. Ce site n’autorisait qu’un texte par jour, et, en ce temps-là, j’écrivais plusieurs texte parfois dans la même journée, d’ou l’idée de créer ce blog, d’y mettre mes textes, et de citer ce blog sur ce site d’échange. Et puis, ce blog a grandi, des textes en tout genre, acrostiches, poèmes à deux balles, écrits divers, billets d’humeur voire même de mauvaise humeur sont venus s’entasser, se classer par mois, les mois par an, les ans par… non ! Nous n’en sommes pas encore là. La fréquentation est variable, entre 10 et 30 personnes par jour, parfois laissant des commentaires, parfois écrivant directement à l’adresse du blog (
31didier@gmail.com), anonymes anonymes ou moins anonymes, messages sympathiques sur des appréciations de mes textes… Fierté du pauvre auteur, excusez par avance cette fausse modestie.

La vie passe, le temps parfois manque, parfois c’est l’envie qui disparaît, et même, parfois les deux en même temps ! Parfois je me demande, le besoin d’existence de ce blog, dois-je le laisser ouvert, le fermer à jamais ? De temps en temps je pense à remettre les écrits bien au chaud dans le cahier, ce cahier personnel, qui ne connaît pas d’autres lecteurs que son auteur. Fermer le blog comme j’ai fermé d’autres accès, l’accès à meetyourmessenger lorsqu’il est devenu irritant de s’en servir sans devoir payer, l’accès à copains d’avant lorsque je me suis aperçu de la kyrielle de renseignements personnels voire très personnels livrés ainsi en pâture sur les autoroutes du net. Oh ! Je n’ai rien a caché, certes ! Mais ce site, ne m’a rien apporté non plus. Mes copains d’enfance ? Mes plus proches copains sont hélas morts, les autres ? Ils ont fait leur vie, de leur côté, et quel serait le plaisir de se retrouver ? Aucun. Je ne vis pas dans le passé, je vis aujourd’hui, avec des rêves de demain, d’après demain, proche, très proche, affolant d’être presque déjà là, mais c’est ainsi, la vie, ses rouages bien huilées, ses réglages à effectuer, mécanique horlogère que des brindilles ne peuvent arrêter. Quitter donc ce virtuel trop prenant, trop étouffant, pour bâtir le réel, avancer, progresser, aimer et être aimer.


Ecrire ? Oui, ça arrive encore parfois, à des heures variables, à des instants divers, en des lieux divers, écrire, s’échapper dans la bulle de l’écriture, voyager par-dessus les lignes, par-dessus les rangées de lettres, les pleins et les déliés, raconter, imaginer, écrire l’histoire, vraie ou fausse, amusante ou triste, écrire pour soi d’abord, même si cela est égoïste, écrire, oui, écrire. Aujourd’hui, le clavier remplace la plume ou le stylo, le fichier Word remplace la feuille, le blog remplace le cahier. C’est ainsi. De ce que j’écris, je suis seul responsable, des mots écrits comme des interprétations qui peuvent en être faites, même si parfois, je sais que je m’exprime mal dans ce que j’écris. Est-ce mon habitude à jouer du texte, jouer du second voire du troisième degré qui génèrent les erreurs d’interprétations ? Peu importe, je suis là pour en discuter, expliquer, m’expliquer, je suis là, encore. Comme ce blog. Aujourd’hui, il est encore debout, demain, peut-être, il réintégrera le tiroir dont il n’aurait jamais dû sortir.

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