Retour aux sources, mes sources, chose essentielle afin de liquider les démons des passés, de toute façon, les démons sont dépassés, plus trop de modes et c’est tant mieux, car, sans vouloir m’attirer les foudres célestes, j’avoue que vivre avec eux est tout de même infernal. Retour aux sources, mes sources, chose essentielle afin de liquider les démons des passés, de toute façon, les démons sont dépassés, plus trop de modes et c’est tant mieux, car, sans vouloir m’attirer les foudres célestes, j’avoue que vivre avec eux est tout de même infernal. Balayons donc le feu de l’enfer, puisons aux sources pour en éteindre les flammes, laissons ce consumer ce qui ne fut que feu de pailles, laissons descendre les cendres en températures pour les ensevelir dans les méandres des souvenirs. Retour aux sources donc, aux passions comme aux envies. Loin d’être un repli, une envie de renaissance, car on ne rejoue jamais la même pièce, on ne peut pas repartir dans l’espace temps pour aller corriger ce dont on s’aperçoit aujourd’hui. Au contraire, on se pose, on réfléchit, on analyse, on en tire des leçons, on en construit des plans de batailles pour que la prochaine étape ne soit plus la même, pour connaitre enfin le bonheur d’être soi pleinement. L’échéancier en place trace un part belle aux bilans en tout genre, aux inventaires et aux fermetures pour travaux. Période propice ou non, l’heure est venue de tirer le portrait de l’homme véritable dans sa véritable vie. Que de mots lourds de sous-entendus et de malentendus….. Rien à cacher, rien à dévoiler de ce qui est déjà, tromper son monde n’est ni devise, ni pratique, sans jeu de mots sur ce dernier mot ! A quoi bon vouloir être quelqu’un d’autre que soi ? Perte de temps pour soi comme pour les autres, on ne vit libre qu’en étant libéré, on ne peut aimer qu’en s’aimant soi, le miroir de la vie n’attire que les alouettes ressemblantes.
Eveil et conscience. Retour à la normale si les choses ont une norme, comme s’il fallait obéir encore une fois à une vision globale des choses, répondre à un modèle de pensée, fondre dans la masse anonyme pensée par des soi-disant bien pensant, perdre toute personnalité et tomber dans l’anonymat de la foule des anonymes, très peu pour moi. Aucune rébellion, juste une existence en tant qu’être, un être sans avoir, un être tout simplement. La vie n’est jamais un long fleuve tranquille, peuplée de remous, de tourbillons, d’eaux mortes parfois aussi, elle ne suit pas un cours précis, elle sait en déborder, envahir les berges et même changer de cours. Comme l’eau, nous avons en nous la force de changer le cours de notre vie, de fluctuer le volume de se la faire belle ou pas. Libre à chacun de faire ce dont il a envie, mais libre aussi à chacun de ne pas avoir envie de la vie de l’autre. Mieux vaut l’action que la passivité, le mouvement que l’arrêt et la stagnation. Alors, bougeons, pour être, et pour être soi.
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