Voeux

Vœux. Etape obligée de ce début d’année, je veux ou je ne veux pas, je vœux, tu vœux, il vœux et même sans foi ni loi, nul n’est obligé, mais le cœur n’y est pas, au cœur de nos grandes entreprises, le cœur n’est qu’une pompe à dividende, qui alimente les artères de nos chers actionnaires, ainsi va le monde, le dieu capital règne en maitre sur notre siècle. Voilà, les vœux s’atténuent, et les souhaits éternuent, la grippe arrive, le soldat H1N1 est rentré dans le rang, le grog surveille cela, mais attention, boire ou conduire il faut choisir, et on peut choisir les deux, juste séparément, c’est tout. Donc, la mode des je veux ou je ne veux pas est passé, il est encore temps de vous souhaiter mes meilleurs vœux de joie, de bonheur et de santé, la santé restant la richesse première, bien que le cœur a ses raisons que la raison ignore, et que les richesses du cœur qu’elles se nomment amour ou amitiés ou bien encore filiation restent tout de même les garantes de l’envie de guérir de tout, y compris de la profonde sinistrose que les nouvelles s’évertuent à cultiver dans notre population.

Alors en guise de vœux, je vous souhaite bien du plaisir, pour vivre heureux, ne vivez pas caché, il faudrait mieux une épidémie de rires, un contagion de sourires, une illumination de visage, et le rire restant communicatif, vous donneriez par là-même des ondes de bonheurs à vos proches qui viendront à leur tour irradier leurs cercles ce qui devrait rendre la banane à notre monde. Chiche, essayons !

En guise de vœux, je vous souhaite de rencontrer la plus belle personne qu’il soit : vous-même. Se rencontrer, se découvrir, s’apprécier, c’est du bonheur en excès et c’est d’ailleurs le seul excès qui ne nuit pas, pas même le jour.

En guise de vœux, je vous adresse, comme on s’adresse tous ce jour là, sur les coups de minuit, mon meilleur souvenir. Bigre ! Que d’effort, un message par an et qui ne donne pas de nouvelles, pas plus qu’il n’en demande…. Efficace, pas cher, forfait illimité, et nous battons chaque année des records ! Bref, on se textote, on se maille, on s’écrit et ….on s’oubli ! Vivement 2012 ! Pas la fin du monde, il parait que les mayas n’étaient pas très ponctuels, non, le nouvel an et la farandole des vœux….. Les naufragés du nouvel an, ceux qui ne vous connaissent que quelques heures dans votre vie, c’est si agréable n’est-ce pas ? C’est presque comme les retrouvailles d’antan, toutes ces personnes que nos vies ont croisé sur les bancs de l’école, du lycée ou de la rue, et qui nous retrouvent grâce au net et ses sites magiques, pour se remettre en dialogue, voire se rencontrer et se dire quoi, des banalités ? On a très bien vécu sans eux, et si on s’est perdu de vue c’est bien que les liens n’étaient pas du tout serrés, quel intérêt de se replonger dans son passé ? Fuir son avenir en cherchant sa jeunesse ? Le temps qui passe emporte le monde dans les vagues de nos souvenirs, exhumer son passé n’est pas construire son présent et encore moins son futur, il nous appartient d’enfoncer nos racines dans la terre meuble d’aujourd’hui, de grandir vers demain et de construire nos vies, ici, dans le temps présent. On a vécu certes, mais désormais, on vit !

Premier texte d’une année 2011, humour toujours, amour toujours, de la vie, de l’envie, rien ne sera plus beau que ce que nous ferons de notre monde, et les instants partagés deviennent les plus riches de l’existence. Pour conclure, de façon presque anodine et presque anonyme, je vous souhaite tout le bonheur du monde, la santé, l’amour et l’argent, l’or il brille déjà dans vos cœurs, j’en suis sur.

Portez-vous bien et donnez-vous du temps, vous le méritez.

Ne vous oubliez jamais

D.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

On va essayer de suivre ces conseils de "bonne conduite" et que cette année 2011 te permette d'être en harmonie (avec le ciel et terre...)
Tous mes meilleurs voeux, comme le veut la coutume !

Anonyme a dit…

comme à ton habitude tes voeux et tes je veux sont de pieux voeux cher monsieur

bizz

la grenuoille