Pile ou face?

Tic, tac, seul le tic-tac résonne
Flip, flap, la pluie tombe et sonne
Cric, crac, le parquet frissonne
Vide, silencieux, ainsi l’homme

Les sons du silence sont les plus doux
Ils s’en viennent vibrer jusqu’à vous
Ils occupent l’espace déserté
Jusqu’à venir vous irriter

C’est beau le silence,
Pas un bruit ne danse,
Pourquoi donc le troubler
De ces onomatopées ?

La pluie tombe plus fort,
Le vent souffle plus fort
Course imbécile des bruits
Qui du silence s’ennuient

Tic, tact, tic… plus rien
Sans pile, le réveil s’éteint
Assez ! Le silence d’airain,
L’homme fatigué étreint

Cette pluie frappe et frappe encore,
Ce vent en tempête souffle plus fort,
Ça suffit, il n’en peut plus de ce dehors
Qui dedans s’en vient sonner plus fort

Tombe la pluie, souffle le vent
Epuisé il rage, il s’étend
Pris aux pièges du temps,
Fatigué, le sommeil il attend

Le sommeil ne vient pas
Le sommeil ne viendra pas,
Pas plus que quiconque
Pas plus qu’un quelconque

Plus tard, l’astre du jour se glisse
A travers des volets les interstices,
En rayons de poussières il plisse,
Le matin hagard qui s’immisce

Les paupières sont lourdes,
Le corps engourdis et lourd,
Un réveil sans pile, une bourde
Un matin à la bourre, balourd.

Sans pile, point de réveil,
Comment sortir du sommeil
Se lever du bon pied agile
Sans perdre la face, pas facile.

Pourrait-on alors dire, sans pile point de face ?
Ou bien encore, que les deux sont liés ?
Tout ceci me parait bien échevelé
Comment choisir ? Pile ou face ?








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