Qu'on se le dise!

Quelques mots écrits à chaud, parce que tout cela me gonfle au plus haut point. Au risque de déplaire à certaines, tout ceci n’est que virtuel., mais :

Derrière ces mots, il y a un être vivant, pas encore mort.

Derrière ces mots, il y a un homme, avec ses qualités, ses défauts, ses envies, ses attentes.

Derrière ces mots, il y a des rires, des larmes, des larmes de rires et d’autres qui n’en sont pas.

Derrière ces mots, il y a la saturation d’un monde devenu virtuel.

Derrière ces mots, il y a la saturation d’un « je clique donc je choisis pour toi »

Derrière ces mots, il y a la saturation d’un « je t’ai choisi donc tu m’as forcement choisie ».

Derrière ces mots, il y a un être vivant, qui certes à choisir d’en finir, mais qui mesure et son parcours, et est à même de faire son bilan, sans besoin des imaginaires des autres.

Et MERDE !

Aimer l’écriture n’est pas être écrivain.

Aimer lire les écrits n’est pas aimer l’homme ; entre les deux, il y a le miroir aux alouettes du virtuel, rêver sur des mots n’est pas prendre conscience d’une réalité, d’un vécu, d’un vivant.

Les écrits sont une chose, la vie une autre, et la vie mérite le respect, sous toutes ses formes, y compris celle de l’auteur de ces quelques lignes.

J’existe réellement, je vis, et préfère les discussions réelles aux fantasmes générés par la lecture.

Et comme disait le brave garde-champêtre en roulant du tambour : « qu’on se le dise ».

3 commentaires:

Anonyme a dit…

J'adore,j'adhère et je le dis...!!!

Anonyme a dit…

Derrière ses mots, il y a un être humain. Un humain qui s'exprime par le biais de l'écriture. L'écriture est un moyen d'expression comme un autre. Le menuisier parle quand il créé son meuble, le boulanger parle quand il fait son pain etc, etc... A chacun sa façon de s'exprimer, le tout est de respecter la personne. Mais ça, c'est une valeur qui disparaît.

Natacha.

Didier a dit…

Merci beaucoup d'apprécier ce jus du coeur sorti sous la pression d'une pression non justifiée et surtout, non voulue !

Respectez toujours la personne, dans on non, comme dans son oui.

D.