Les chemins d'une vie

Nuance, tout n’est toujours que nuance
Souffrance, tout n’est que souffrance
Errance, tout n’est à jamais qu’errance

Le regard des uns n’est pas le regard de l’autre
Le regard c’est en sorte la somme des regards
Et puis, peu importe quel est le regard porté
Il n’est jamais qu’un regard posé sans égard
Ce regard, c’est le tien, c’est le vôtre, c’est le nôtre

Indiscret, voyeur, inquisiteur, il s’immisce et interroge,
Celui qui le pose comme celui qui le découvre
Qu’il soit spectateur ou bien pris pour cible
Qu’il soit en mouvement ou bien immobile

Chaque sens sait prendre mille sens
Chaque sens sait éveiller nos sens
Ils révèlent, ils réveillent, ils interrogent
Ils piquent toujours notre curiosité

Flèches invisibles qui transpercent nos peaux
Par-delà les manteaux elles nous déshabillent
Elles caressent nos contours sans oripeaux
Elles percent à jour nos blessures, habiles

Mais au fond que cherchent-elles ces flèches impolies ?
Savoir sans comprendre, voir sans regarder,
Interroger sans écouter, dominer sans livrer,
Oh non grands dieux, elles sont trop polies !

Trop polies pour être honnêtes sans doute
C’est ainsi que le dicte la vox populi
Est-ce à cause de cela que le regard envoute ?
Ou bien qu’il pique et pique à l’envie ?

Nuance, tout n’est toujours que nuance
Souffrance, te voici en partance
Errance à jamais erratique tu danses
Ainsi s’en vont les chemins d’une vie.....






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