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L’actualité est secouée depuis quelques temps par des tremblements issus de nations réalisant ô combien elles sont gouvernées et étouffées par des régimes despotiques. Doit-on y voir là les conséquences premières de l’accès à l’information par les voies rapides d’internet ? L’ignorance n’est plus de mise de nos jours, même si parfois dans nos nations soit disant civilisées, trop d’informations tue l’information. Le déséquilibre de notre monde, du aux écarts de revenus entre pays, je parle là des revenus de la population et non de certains despotes, gouvernants ou autres hommes d’affaires, ce ne sont pas eux qui se battraient pour changer les choses, non, mais ce sont bel et bien les hommes et les femmes de la rues qui font vibrer l’onde et se révoltent contre le tyran, contre l’écrasement, parce que pas les moyens de survivre quand d’autres s’en viennent se dorer la pilule dans votre pays, ou bien encore que d’autres étalent leurs richesses plus ou moins bien acquises, ces révoltes là me font penser à la révolte d’un peuple réclamant du pain pour manger il y a un peu plus de 200 ans…. Petit à petit, le continent africain se secoue et sort d’une torpeur que seuls nos yeux d’occidentaux aveugles ont bien voulu y attribuer. Pays après pays, le temps de la révolte est venu, dans des proportions différentes, dans des événements différents, mais l’essentiel est là, le peuple manifeste et se manifeste, les gouvernements chancellent quand ils ne tombent pas ou ne s’enfuient pas, mais pour autant, doit-on croire aux lendemains ? Qui sera aux commandes demain ? Vera-t-on comme il y a quelques années, en 1979, la chute du Shah d’Iran, (le seul chat qui n’est pas retombé sur ses pattes…) a vu le pouvoir donné aux intégristes. Que sera l’image de ces nations demain ? Quels seront les bienfaits pour les populations ? L’avenir écrira l’Histoire, et je comprends pourquoi les gouvernements occidentaux se font plutôt discrets dans leurs propos, les peurs de revoir des images tragiques de tours éventrées, de métro explosés ou d’autres bains de sang gratuit incitent à une forme de prudence. La carte du monde géopolitique change, il est trop tôt pour dire si c’est en bien ou en mal, je la souhaite et l’espère en bien pour les hommes et les femmes de ces pays, pour un équilibre aussi de notre monde, pour des valeurs et des commerces plus équitables entre populations d’une même planète.

Prise de conscience, ouverture des yeux, révolte, tel est le cheminement de tout être, utile et nécessaire à son épanouissement, aide à sa croissance, on ne devient soi que lorsqu’on on a acquis sa capacité à prendre conscience des situations, à se révolter, sans y voir une forme agressive, mais la révolte est la première base de la discussion, à s’exprimer et à s’affirmer. Qui que nous soyons, quoi que nous vivions, rien n’est jamais figé dans le marbre, relations de couple, relations de travails, quotidiens, familles, amis, rien n’est indiscutable, ni indéfectible. Ouvrons nos yeux, discutons et ne laissons pas le temps aux relations de devenir invivables, au contraire, rendons les vivables en les instruisant par la richesse de la communication, terrassons le dragon silencieux et persifleur qui ne voit que sont but égoïste, annihilateur et destructeur, libérons-nous d’un joug devenu trop pesant et profitons de notre vie, de notre état d’être vivant. Je sais que rien n’est facile, ni la décision à prendre, ni la prise de parole, ni d’oublier la terreur subie ou vécue, mais chacun d’entre nous se doit de respecter la première personne qu’il convient de respecter : soi-même. Aimes-toi et on t’aimera, telle est la vérité, la seule. Il faut trouver la force d’agir, parfois, c’est l’instinct de survie qui donne l’impulsion, parfois, réduit à bout de force, on s’étiole et on meurt quand cela n’est pas sous les coups et la violence d’un conjoint, d’une famille. Là aussi, malheureusement, l’actualité ne cesse de nous donner des exemples.

Que faire ? Savoir qui on est, s’entourer d’amis, je parle-là de vrais amis, de ceux qui sont aussi des coup de mous, de coup de bourre, des coup d’amour, pas de ces pseudos liens et ces pseudos liés sur des pages de tous ces écrans miroir aux alouettes. Savoir avancer, tourner les pages et brûler les livres des passés, regarder devant plutôt que chercher lumière ou aigrissement dans les actes et les acteurs de son passé. On n’avance pas en se réjouissant de l’arrêt ou de la stagnation de l’autre, de la même façon qu’on ne mesure pas son bonheur au bonheur de l’autre, complexe de supériorité, besoin de se référer, compétition imbécile puisqu’il n’y a pas de course et que les acteurs ne sont plus sur la même piste. Montesquieu a écrit : « Si on ne voulait qu'être heureux, cela serait bientôt fait. Mais on veut être plus heureux que les autres, et cela est presque toujours difficile parce que nous croyons les autres plus heureux qu'ils ne sont ». Voilà bien le précepte qui empêche le monde d’avancer. Vouloir être plus que l’autre, vouloir mieux que l’autre, vouloir dépasser l’autre…. Quelle imbécilité ! encore une fois, soyons-nous même, soyons heureux de ce que la vie nous apporte et ne prenons comme référence que notre propre vie pas celle des autres, pas celle de l’autre dont le chemin est devenu différent du notre. Si les chemins ont divergés hier, c’est qu’il y a eut une raison, le regard d’aujourd’hui ne peut voir le monde d’hier qu’au travers des prismes déformant du temps écoulé et des expériences acquises. On ne rejoue jamais son passé, on vit son présent, on construit des lendemains. Ce qui ressemble à l'amour est toujours de l'amour disait Tristan Bernard, le chemin devient alors tortueux, aimer un amour mort, c’est s’offrir de renoncer à un autre…. Un choix à méditer….

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