Vacances Amboisiennes

De retour après ces 10 jours trop vite passés… Périple de près de 1500 km au volant de la Méhari, voyage sur les routes de France, grande fête pour les 40 ans de la belle, mais surtout, 10 jours intenses à vivre intensément. Voyage aller, périple déjà raconté, puis repos pour la Méhari, et l’occasion de profiter du beau temps, de ces 10 jours de congés pour visiter, partager, vivre à deux ces jours inoubliables.

Le puy du Fou pour commencer. Somptueux, déroutant, superbe, magnifique, un cadre splendide, des décors fabuleux, des spectacles somptueux, tout cela donne au final une journée assez sportive à marcher d’un bout à l’autre du parc pour assister aux spectacles tous plus beaux les uns que les autres, à traverser ce parc, ces jardins, ces plans d’eau sous un soleil de plomb laissant sur nos corps des rougeurs parfois cuisantes…suivez mon regard… Bien sûr, nous ne sommes qu’au début de saison, les horaires des spectacles ne sont pas très généreux, les floraisons pas encore présentes, mais franchement, cela vaut quand même le coup, tant par le cadre, les bâtiments, les ambiances bien reproduites, les villages moyenâgeux ou typiques 1900, tout concourt à nous plonger dans un autre monde et à nous dépayser.

Le zoo de Doué-la-Fontaine en lendemain. Toujours sous le soleil, un zoo paysagé au cœur d’anciennes carrières, des animaux dans des enclos leur permettant aussi, hélas, de se cacher, des marches, encore, des pas qui succèdent aux pas, des dépaysements africains, indiens, américains, des animaux magnifiques, rares pour certains. Encore une fois, une échappée belle, une belle promenade à deux sous un soleil de plomb toujours… Poursuite de l’après-midi par Chinon, les châteaux de la Loire sont tout proches, petite ville blottie sous la haute muraille…en travaux. Dommage, ça sera pour une autre occasion. Quelques pas dans la cité, aux couleurs et aux ruelles rappelant un peu Saint-Jean-de-Luz, histoire de finir d’épuiser des mollets déjà fatigués par les journées précédentes. Retour par les campagnes, ou se cultivent de belles asperges dans ses terrains sablonneux du bord de Loire.

Mercredi. Ciel, mais c’est déjà pour demain le grand départ ? Bon, alors, cuisine dès le matin pour les repas des jours à venir, et puis, comme il fait si beau, pourquoi pas une escapade rochelaise ? Si tôt dit, si tôt fait ! La Rochelle nous voilà ! Pilepoil au milieu des festivités des 400 ans d’histoires communes avec le Québec, et surtout l’occasion unique de voir un hôte prestigieux, une vedette ultra connue et pourtant rare à voir de près, le Belem en personne est là. Dommage, à quelques minutes près, nous aurions pu grimper à son bord pour sa visite… Qu’importe, ne boudons pas notre plaisir, profitons des cérémonies et de leurs kyrielles d’officiels pour jouer les pique-assiette d’un buffet donné à l’occasion de la régate partant vers Québec. Je passe sur les perles, sur la rapidité fulgurante des serveurs de bar, dépassant là le dernier record datant d’une virée sur Tours. Travailler plus pour gagner plus ne semble pas être la devise de tous… D’ailleurs, de guerre lasse, nous nous sommes lassés et avons plutôt filé à l’anglaise…

Jeudi. Yes ! Le jour tant attendu. Chargement de l’auto avec, comme toujours la peur d’oublier ceci ou cela, arrivée en avance sur la place dite, attente…attente et enfin, voilà bien trois jouets en plastiques aux couleurs chatoyantes roulant sur le bitume de la place et venant se ranger à nos côtés. Une verte, une orange et une beige… Génial ! Les choses commencent enfin ! Présentation respective, comparaison de nos montures, tiens, la mienne est singulièrement plus haute du museau. Discussion en tout genre, et puis la verte repart, elle n’avait pas prévu d’aller plus loin. Nous nous partons, itinéraire touristique en direction d’Amboise, parcours initiatique d’une virée méhariste, parcours semé des embûches des cérémonies du 8 mai, nous roulons à travers d’étroites ruelles (merci le GPS) pour éviter de rester bloquer, puis la route nous fait visiter Chinon, Azay le rideau, le temps d’une pause pour voir au moins l’entrée du château, puis nous repartons, traversée de Tours, et enfin, Amboise et l’ile d’or. Cadre majestueux qui va accueillir la manifestation, endroit verdoyant et ombragé où nous stoppons nos autos pour pique-niquer tous ensemble et faire un peu plus connaissance.

14 heures, les choses sérieuses commencent : inscriptions confirmées par la remise de la plaque rallye, d’une pochette de cadeaux et gadgets en tout genre, puis, quartier libre pour aller s’installer au camping avant l’apéro du soir. Camping botanique, du moins que par le nom tant l’ombre manque laissant le soleil surchauffer les mobilhomes, ménage non fait avant de nous ouvrir la porte et état plutôt lamentable de ce qui sera notre logis… Bon… Nous vidons l’auto, soufflons un peu, puis retour sur Amboise, visiter de plus près cette ville. Après quelques tours de roues, c’est le Clos de Lucé, dernière demeure de Léonard de Vinci qui eut nos faveurs. Un parc magnifique peuplé des inventions du célèbre génie, d’accès libre, ce qui est rare, de longues allées ombragées, encore une fois des pas se succédant aux pas, des mollets las dans une belle fin d’après-midi. Retour sur l’île, alignement de Méhari, musée éphémère, et discussion avec notre petit groupe en attendant l’apéro. Retour au camping pour le repas et le repos bien mérité.

Vendredi, retour sur l’île. Nous reformons notre trio de Méhari pour le premier rallye. Remise du road book, et c’est parti à travers la campagne. Bon, en fait, ce premier rallye est surtout un joyeux défilé coloré de joyeux drilles en costumes de plastiques, couleurs gaies dans une campagne verte, ponctuée de nombreuses vignes, d’ailleurs, nous avons même eu l’occasion de goûter (de goûter j’ai bien dit !) les produits locaux à fines bulles… Des rires, de la bonne humeur, une bonne entente dans notre équipe : 3 voitures, 5 personnes et 1 chien ! Retour au camp de base, puis direction l’abreuvoir à essence pour mémé, les courses pour nous, et repas avant d’aller visiter Amboise by night !

Samedi, là c’est du sérieux, enfin le vrai rallye, aux questions remplies de pièges ou aux pièges en questions, mais bon, on ne change pas une équipe qui gagne, non ? Nous revoilà en trio, aux commandes du décryptage d’un road book n’ayant rien à envier au Da Vinci Code, cherchant parfois, se régalant toujours, croisant parfois d’autres Méharis, parfois dans le même sens, parfois dans un sens opposé, tombant sous le charme d’un coin de pique-nique ombragé et désert, nous stoppons là quelques instants nos montures, sortons les glacières pour un repas bien mérité, se terminant par les recherches culturelles et bien sûr concernant l’histoire de nos belles Méharis… ah, Schengen… Retour sur les routes et les chemins, à la recherche de l’excellence, que d’ailleurs nous n’avons jamais rattrapée ! Retour à notre base, le temps de remettre la feuille de route, d’en discuter, de dire au revoir à notre ami charentais, puis pause rafraîchissement dans la fournaise de notre logis avant de revenir pour la soirée, le repas commun dans notre camp de base, l’occasion aussi de faire connaissance avec un autre personnage virtuel jusque là de notre forum, puis le feu d’artifice est venu clôturer notre journée.

Dimanche, retour à la base, regroupement pour un défilé géant et klaxonnant à travers Amboise, puis le dernier pique-nique, d’autres au revoir et nous filons sur Chambord, visiter ce somptueux château.

Chambord. Visite guidée riche en informations : Le château, le parc, la ville, la totalité des terres appartiennent à l’état Français. Diable ! La révolution a laissé des privilèges ? De plus, notre cher président a rétabli les chasses royales, enfin, présidentielles désormais, (avant de devenir impériales ?) Donc, le vendredi, l’espace est clos au public pour laisser le Roi s’exercer à cette activité. Par un effet de bonté, il n’exerce pas lui-même, mais quelques hauts dignitaires ont droit de gâchette… Comme quoi, nous ne sommes pas tous en crise… Revenons aux bâtiments, les seuls à ne pas nous trahir, bien que celui-ci, dans sa construction mathématique nous fait perdre la raison à reproduire les mêmes dispositions de pièces dans les branches régulières, trop régulières de sa croix. Deux étages et puis la terrasse vertigineuse, ce n’est qu’un relais de chasse voulu par François premier, habité successivement par des membres de la royauté. Visite déboussolante, mais superbe endroit. Retour ver le camping, chargement de l’auto et retour à la maison… Voilà, l’aventure « Amboise » est close.

Lundi, retour vers Toulouse, seul, dans l'unique Méhari du convoi que je forme... J'avais pris d'autres habitudes de roulage en groupe, tant pis ! ça sera pour les prochaines festivités de nos bicylindres adorées!


J’ai hâte.


Aucun commentaire: